30 janvier 2018

Les 20 ans de la nuit de l’Erdre : six concerts explosifs !

La soirée des 20 ans de la nuit de l’Erdre à Stéréolux s’est déroulée comme le festival du même nom avec plusieurs concerts aux univers très différents qui ont offert au public nantais, le temps d’une soirée, une programmation musicale riche et surprenante.

Les 20 ans de la nuit de l’Erdre : six concerts explosifs !

30 Jan 2018

La soirée des 20 ans de la nuit de l’Erdre à Stéréolux s’est déroulée comme le festival du même nom avec plusieurs concerts aux univers très différents qui ont offert au public nantais, le temps d’une soirée, une programmation musicale riche et surprenante.

Le festival La nuit de l’Erdre se déroule l’été à Nort-sur-Erdre où il est né il y a 20 ans. Ce vendredi 27 janvier, on fêtait, le temps d’une soirée à Stéréolux, son vingtième anniversaire avec six groupes éclectiques !

Douchka

 

[aesop_image imgwidth= »60% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2018/01/Douchka-par-Fred-Lombard.jpg » credit= »Fred Lombard » align= »center » lightbox= »on » caption= »DJ Douchka » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Le début de cette soirée anniversaire était assuré par Douchka. Rien de tel pour chauffer les spectateurs qui venaient d’arriver ! Dj talentueux, Douchka est la nouvelle valeur montante de la scène électro française. Sa musique s’inspire d’un univers très personnel, avec des sonorités variées qui incitent à l’évasion et sont riches en émotions.

Lyre le temps

 

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Ensuite vint le tour du groupe Lyre le temps, trio formé en 2008 à Strasbourg, et dont le nom exprime leur envie de voyager dans le temps en mélangeant la musique de différentes époques. Leur son permet un retour en arrière pour voyager entre le charleston, le jazz et l’électro. Ce trio à une belle énergie sur scène. Le public a beaucoup dansé et, conquis, il a réclamé des rappels. Ce fut un réel plaisir de les voir sur scène ! Une belle découverte en ce qui me concerne !

Chanson d’Occasion

 

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La soirée s’est poursuivie avec Chanson d’occasion. Vêtus de costumes jaunes et accompagnés de leurs énormes instruments de musiques, ils ne passaient pas inaperçus !!!! Ce trio revisite la chanson française avec du jazz manouche et des tonalités électro swing. Cerise sur le gâteau, Chanson d’occasion à une très belle interaction avec le public et c’est génial de pouvoir communiquer aussi facilement et avec humour !!!

Mai Lan

 

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Place à l’envoûtement avec la belle Mai Lan qui a charmé la salle Maxi de sa sublime voix douce et sensible. Mai Lan nous invite à voyager avec elle sur des airs pop et folk électro ! Elle est aussi à l’aise en français qu’en anglais pour notre plus grand plaisir !

Dirty South Crew

 

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Pour continuer la soirée, Dirty south crew est un groupe de 9 musiciens aux univers divers qui vont du hip pop au reggae, en passant par le rock et le jazz pour nous emmener vers un voyage aux couleurs métissées !!! Dirty south crew a enflammé la salle maxi de Stéréolux  avec plusieurs rappel !!! Il y avait une très bonne ambiance, le public nantais leur a fait un joli accueil ! Comme quoi la musique n’a pas de frontière.

Datcha Mandala

 

 

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Pour finir cette belle soirée, Datcha Mandala est un groupe de rock originaire de Bordeaux, formé en 2009 . Ils ont à leur actif plus de 450 concerts ! C’était explosif et le public n’a pas arrêté de sauter et de danser. Une magnifique manière d’achever cette soirée anniversaire.

Pour conclure ce fut une très belle soirée pleine d’univers musicaux différents, placée sous le signe de la tolérance et de la solidarité pour fêter les 20 ans de la Nuit de l’Erdre. Alors souhaitons bon anniversaire à ce festival qui met des paillettes dans les yeux des spectateurs.

Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017