Ce mercredi soir à 18h ouvre la billetterie de la 22e édition de SCOPITONE organisée par Stereolux. Ce festival aura lieu du 18 au 22 septembre et s’étendra de l’Ile de Nantes, jusqu’à Graslin et Procé. Une programmation à majorité féminine et internationale est attendue à Nantes.
Une programmation engagée
Cette année, les programmateurs de SCOPITONE misent sur trois engagements forts. Tout d’abord, une attention particulière a été portée à la présence de femmes dans la programmation : « 70-75% des artistes sont des artistes féminins » appuie l’un des organisateurs. Certain.e.s sont queer ou encore racisé.e.s et portent des engagements forts, telles que l’artiste libanaise Saliah ou la DJ palestinienne Sama’ Abdulhadi. Anne-Laure Belloc, commissaire d’exposition, annonce aussi que certaines conférences seront en « mixité choisie pour les femmes et les personnes non-binaires ».
Ensuite, les expositions tourneront autour de l’insurrection, d’une « esthétique de lutte commune », et de la « surrection, ce soulèvement lent et progressif d’une zone de l’écorce terrestre », explique Mathieu Vabre, directeur artistique de cette 22e édition.
Enfin, le festival prend des «engagements écologiques» évoque Éric Boistard, bientôt ex-directeur de Stereolux. Des engagements qui semblent se limiter cependant à « l’utilisation de lieux déjà existants ».
La présence de quatre artistes locaux
Sur ces « 27 artistes de 8 nationalités différentes », les festivalier.e.s pourront retrouver lors de ce festival 4 artistes locaux. Une volonté d’une programmation « locale » assumée, qui se résume cependant à quelques artistes sur une vingtaine de noms. Ago Gazo, Dela Savelli, Alan.D et Guillaume Marmin seront les artistes nantais.e.s présents sur le festival.
Stereolux a fait le pari de « travailler sur la nouveauté » avec « peu de grosses têtes d’affiche » explique le directeur de l’événement. À l’exception notamment de l’artiste Jacques qui est déjà connu en France.