22 février 2024

25 ans de PRUN’ : 25H non-stop de découvertes ce dimanche

À l’occasion des 25 ans de Prun’, l’antenne nous propose 25h d’émissions sans interruption ce dimanche 25 à 6h jusqu’au lundi 26 à 7h sur le 92FM. Timothé Clerc l'un des organisateur·ice·s nous décrit un évènement de fin de saison en plus grand et sous différents formats.

25 ans de PRUN’ : 25H non-stop de découvertes ce dimanche

22 Fév 2024

À l’occasion des 25 ans de Prun’, l’antenne nous propose 25h d’émissions sans interruption ce dimanche 25 à 6h jusqu’au lundi 26 à 7h sur le 92FM. Timothé Clerc l'un des organisateur·ice·s nous décrit un évènement de fin de saison en plus grand et sous différents formats.

PRUN’ reste fidèle à ses précédentes célébrations en offrant cette fois 25h non-stop de partages entre  rire, musique et découverte :  il y en aura pour tous les goûts. Cette radio associative souhaite mettre en avant ses valeurs et son évolution, en apportant légèreté et différence dans ces 25h notamment autour d’une matinale aérobic et même une émission autour des animaux.

« L’idée des 25h est qu’on casse la grille d’antenne de l’année pour se tester sous des formats différents afin de sortir de l’ordinaire »- Timothé Clerc

Musique & poésie

Un collectif de DJ set sera à l’antenne afin de jouer un style de musique qui sera tiré au sort au début de la session comme une roulette russe.

25 poèmes pour les 25 ans de Prun’ seront lus lors de l’émission « Silence et ivresse poétique »

Local et partages

Pour les amoureux·ses du vin lors de l’émission « Muscadet, mon amour », un groupe d’ami·e·s passionné·e·s de muscadet donneront un retour de leur « Muscathon ». Iels ont ont ces derniers mois tenté de trouver le meilleur bar à Nantes où boire un Muscadet.

Affiche officielle des 25 ans de PRUN’, une illustration de Mélissa Menu

Si cet évènement vous intéresse, rendez-vous dès 6h dimanche 25 sur le 92FM.

Pour en savoir plus sur les 25 ans de PRUN’ et sur le calendrier des choses à venir c’est ici. Pour en savoir plus sur ce média et sur son histoire, c’est ici.

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017