26 mars 2024

27 Mars : Conférence de Justine Masika Bihamba organisée par la Fondation des Femmes

Mercredi 27 mars, à l’École de sage-femmes au CHU de Nantes, l’autrice et activiste Justine Masika Bihamba viendra parler de son nouveau livre "Femmes debout face à la guerre", qui évoque les violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes dans l’est de la République du Congo. Cette conférence rare est organisée par la Fondation des Femmes Nantes en lien avec l’association les Fameuses.

27 Mars : Conférence de Justine Masika Bihamba organisée par la Fondation des Femmes

26 Mar 2024

Mercredi 27 mars, à l’École de sage-femmes au CHU de Nantes, l’autrice et activiste Justine Masika Bihamba viendra parler de son nouveau livre "Femmes debout face à la guerre", qui évoque les violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes dans l’est de la République du Congo. Cette conférence rare est organisée par la Fondation des Femmes Nantes en lien avec l’association les Fameuses.

Pour leur première conférence, la Fondation des Femmes de Nantes a décidé de « mettre en avant une personne qui est légitime de parler de son combat » explique Bérénice Loiseau, ambassadrice pour l’association. Un événement en lien avec l’actualité qui se déroule actuellement en République Démocratique du Congo, où des femmes subissent les conséquences des conflits qui se déroulent actuellement au Kivu, une région dans l’est du pays. 

 

« Le fait qu’elle {Justine Masika Bihamba} vienne en France c’est exceptionnel » – Bérénice Loiseau, ambassadrice pour la Fondation des Femmes Nantes 

 

L’autrice sera présente seulement à 4 événements en France, dont celui à Nantes. Cette conférence évoquera de nombreux sujets sensibles qui pourront paraître compliqués pour certains. À la suite de cela, un temps de questions-réponses sera proposé avec le public. 

Affiche de la conférence ©FondationDesFemmesNantes

Un temps accessible à tous.tes

Cette conférence sur cet ouvrage, paru le 1er mars dernier, aura lieu à l’École de sage-femmes du CHU de Nantes. Seront présentes cinq ambassadrices de la Fondation des Femmes et une bénévole des Fameuses. Afin de mettre en avant cette autrice qu’ « on ne connait pas vraiment en France », malgré qu’ « elle ait quand même mené des combats qui sont reconnus » à l’international, raconte Bérénice Loiseau, cette conférence sera accessible à tous.tes dans la limite de capacité de l’amphithéâtre qui l’accueille. 

Ressources :

Lien d’inscription pour la conférence

Mail de la Fondation des Femmes Nantes : nantes@fondationdesfemmes.org

Site de la Fondation des Femmes

Site des Fameuses

Article de l’UNICEF sur la situation des filles et des femmes en RDC

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017