Regard sur le jeu en ligne Fortnite
Numerama, média spécialisé dans l’informatique et le numérique, a publié un article sur le modèle financier de Fortnite. Le jeu en ligne que l’on retrouve jusque dans les célébrations d’Antoine Griezmann, dispose d’une forte cote de popularité depuis la sortie du mode Battle Royale en mars 2017. Fortnite est omniprésent sur les réseaux sociaux et les pages d’accueil des plateformes Twitch ou YouTube croulent sous les vidéos du jeu. Grâce à Fortnite, l’éditeur Epic Games a engrangé 300 millions de dollars en sept mois. Pourtant le jeu est accessible gratuitement. La journaliste Marie Turcan s’est donc penchée sur le modèle économique de Fortnite afin d’essayer de comprendre d’où proviennent les bénéfices colossaux affichés par Epic Games.
Elle a recueilli les témoignages de joueurs sans parvenir à interroger de joueuses, se tournant vers des contenus facultatifs et payants pour bénéficier d’une autre approche du jeu.
L’article se concentre d’abord sur l’attractivité du jeu en évoquant le renouvellement constant du gameplay et les achats disponibles pour personnaliser son jeu sans pour autant influer sur l’expérience de jeu. Il est aussi question du lexique développé autour de Fortnite comme le surnom de bambi affublé aux débutants ou aux joueurs ayant un skin (apparence du jeu, équipement et style du personnage) de base. La journaliste revient ensuite sur la monnaie virtuelle, la V-Bucks, et expose le « piège du porte-monnaie virtuel ».
[JEUX-VIDEOS]
Enquête très intéressante de @numerama auprès des joueurs de #Fortnite : pourquoi dépensent-ils autant pour un jeu gratuit ?https://t.co/W2zI74uR5Z#JeuxVideos— Education médias (@Educmedias) 10 octobre 2018
Le Fact-checking veille sur les réseaux sociaux
Apparu en France depuis une dizaine d’années, le fact-checking s’est intégré dans de nombreuses rédactions après la multiplication des contenus internet. Dans un reportage sur Arte intitulé « hyperconnectés : le cerveau en surcharge », la réalisatrice Laurence Serfaty précise qu’avec l’explosion du numérique, l’humanité produit désormais autant d’information en 2 jours qu’elle ne l’a fait en deux millions d’années.
C’est pourquoi, ces services de fact-checking n’ont jamais été aussi actifs et aussi nécessaires face à la masse d’informations présente dans nos vies quotidiennes.
La chaîne parlementaire s’est emparée du sujet des infox cette semaine pour comprendre le fonctionnement de cette forme de journalisme dans les rédactions.
Le reportage se concentre sur un exemple concret afin de relater le fonctionnement des vérifications autour des publications virales retrouvées sur les réseaux sociaux. En interrogeant le service de fact-checking de l’AFP, la vidéo démontre comment la supercherie peut s’étendre sur les réseaux et comment elle est progressivement débunkée par les journalistes dans ces services.
[FACT-CHECKING]
Le fact-checking s’ancre définitivement dans la presse française. @LCP fait la lumière sur ces techniques journalistiques. https://t.co/JGSzgQAUka
#FactCheck #infox #FakeNews— Education médias (@Educmedias) 12 octobre 2018
Mise au point sur l’écriture journalistique
Toujours concernant l’écriture journalistique et les formes du journalisme, Hugo Prévost de l’agence science presse nous aide à mieux comprendre le travail d’un journaliste. Une parenthèse qui paraît nécessaire dans notre revue de presse pour mieux appréhender le métier et différencier le journalisme d’opinion du journalisme de fait. Hugo Prévost évoque la multiplicité des formats dans son introduction, avec l’impact du numérique sur le traitement journalistique et le travail du journaliste. Il remet en perspective les différentes taches qui incombent aux journalistes, met l’accent sur la définition du journaliste ainsi que la frontière assez poreuse entre un chroniqueur et un journaliste. Une petite mise au point nécessaire dans une période d’incertitude médiatique et de mutation de la profession.
[JOURNALISME]
Comprendre la différence entre reportages et chroniques, à l’heure de la confusion des genres. Une explication claire par @SciencePresse :https://t.co/4HHEB1dLv2#journalisme #educationauxmedias— Education médias (@Educmedias) 15 octobre 2018
LCP présente « La plume dans la plaie«
LCP a diffusé un documentaire captivant intitulé « La plume dans la plaie« . Le postulat de départ est plutôt novateur puisque l’idée est de former plusieurs jeunes en les accompagnant dans la réalisation d’une enquête. Encadrés pendant leur investigation par les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ils se sont attachés à interroger l´islamisation de la société française en Seine-Saint-Denis. Le documentaire rend compte de la rencontre avec les différents interlocuteurs, l’élaboration de l’enquête étape par étape et le façonnement d’une idée à partir d’un angle précis. Le film propose une immersion au sein de la formation de jeunes journalistes et un récit d’une initiative innovante et plutôt originale. De plus, il permet d’identifier la difficulté du travail de journaliste, des méthodes journalistiques pour réaliser une enquête de qualité ainsi que l’exigence et la rigueur professionnelle qui doit en découler. La remise en question de ses propres croyances et perceptions est aussi au cœur du documentaire. Un reportage à voir sur le site de LCP.
LCP propose une immersion captivante auprès de jeunes journalistes en formation. Ce documentaire permet d’exposer la méthode journalistique et la rigueur du travail effectué lors d’une enquête.https://t.co/wuRvaISLvw#journalisme #enquête
— Education médias (@Educmedias) 18 octobre 2018
On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle revue de presse.