22 novembre 2018

Le Hit West Live enflamme Stéréolux

La radio Hit West organisait le 6 novembre dernier le Hit West Live à Nantes. Les six artistes les plus diffusés sur leurs ondes se sont succédé sur la scène de Stéréolux. Retour sur cette soirée festive…

Le Hit West Live enflamme Stéréolux

22 Nov 2018

La radio Hit West organisait le 6 novembre dernier le Hit West Live à Nantes. Les six artistes les plus diffusés sur leurs ondes se sont succédé sur la scène de Stéréolux. Retour sur cette soirée festive…

Quelques minutes avant le début du show, un concours de air guitar s’organise sur scène sous l’impulsion de Lucas, animateur de la radio Hit West. C’est à celui qui recueillera le plus d’applaudissement, alors les candidats s’en donnent à cœur joie. Quelques minutes plus tard, l’heureux gagnant repart avec une guitare, le live peut alors commencer.

Que la fête commence !

Réuni dans la salle Maxi de Stéréolux, le public accueille chaleureusement le premier artiste à monter sur scène: Gaëtan Roussel, venu présenter son nouvel album “Trafic”, sorti en septembre dernier. Face à un public conquis, l’ancien leader de Louise Attaque enchaîne les titres qui ont fait son succès, tel que la chanson Léa, sorti en 1998. Toujours en direct sur les ondes d’Hit West, le concert se poursuit par l’interview de Gaëtan Roussel par Lucas. Le premier show de la soirée se termine avec un public emballé, prêt à accueillir les autres interprètes.

[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2018/11/roussel.jpg » credit= »Hit West » align= »center » lightbox= »on » caption= »Gaëtan Roussel » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Deuxième artiste de la soirée, Jérémy Frérot entre sur scène sous les acclamations du public. Venu présenter son premier album solo “Matriochka”, le jeune chanteur est rapidement rejoint par le public dès les premières notes de son nouveau morceau “revoir”. Les titres et les tubes s’enchainent, pour le plus grand plaisir des fans venus spécialement pour l’applaudir. Après quelques paroles échangées avec la foule, Jérémy Frérot conclut son show en reprenant les succès de son ancien groupe Fréro Delavega. Un moment plein d’émotions, annonciateur d’une soirée pleine d’ambiance.

[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2018/11/frero.jpg » credit= »Hit West » align= »center » lightbox= »on » caption= »Jérémy Frérot » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Une ambiance survoltée s’empare de Stéréolux

Boulevard des airs monte sur scène. Le groupe originaire de Tarbes débute son show par les reprises d’anciennes chansons, avant d’entonner des titres plus récents comme “Je me dis que toi aussi”. La communion est intense avec le public venu en nombre pour assister à l’événement.

C’est ensuite le trio corrézien Trois Cafés Gourmands qui enchaîne. Les trois amis d’enfance enflamment une salle de spectacle euphorique reprenant en cœur les titres du groupe. Ils entament leur prestation par le titre “le coffre à jouets” puis poursuivent avec leur chanson la plus incontournable “à nos souvenirs”. Ils dévoilent par la suite les morceaux de leur dernier album, titre par titre.

[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2018/11/walker.jpg » credit= »Hit West » align= »center » lightbox= »on » caption= »Tom Walker » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Le groupe semble authentique et bienveillant, leur performance est pleine de sensibilité. Ils procurent une émotion intense à une foule acquise qui s’identifie parfaitement aux paroles des chansons. Enfin, Tom Walker monte sur scène pour finir la soirée en beauté. Une belle occasion de découvrir son style si particulier et la profondeur de ses textes. Le public écoute attentivement, et reprend avec entrain son titre le plus connu “leave a light on”. Cette dernière prestation permet de conquérir totalement la foule, ravie de cette belle soirée passée à Stéréolux.

Une fois les lumières rallumées, le public quitte ce Hit West live des étoiles dans les yeux.

Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017