14 mars 2019

Le 15 mars 2019 au Warehouse : folle soirée Techno Raar !!!

La soirée RAAR c’est un mélange d’Acid, d’électro, d’hardcore et de techno qui regroupera de nombreux talentueux DJ’s le vendredi 15 mars 2019 au Warehouse.

Le 15 mars 2019 au Warehouse : folle soirée Techno Raar !!!

14 Mar 2019

La soirée RAAR c’est un mélange d’Acid, d’électro, d’hardcore et de techno qui regroupera de nombreux talentueux DJ’s le vendredi 15 mars 2019 au Warehouse.

Le club a l’honneur d’accueillir les DJ’s créateurs du label : l’américaine Louisahhh et le nantais Maelstrom. Leur plateforme Raar a été créée en 2015 et offre aux artistes la possibilité d’innover et d’expérimenter de nouvelles formes musicales en mélangeant différents styles. Vendredi, ils nous offriront leurs toutes dernières productions qui paraîtront en hiver prochain.

L’invité d’honneur sera PERC (Ali Wells) : le boss du label Perc Trax, également surnommé le « mastodonte britannique de la techno industrielle ». Très apprécié, il est réputé pour être en avance sur son temps en réalisant un parfait mélange de subtilité et de brutalité dans ses sets.

C’est Discord, le co-organisateur du festival Paco Tyson, très connu des nantais fan de techno, qui clôturera la soirée.

Et il ne faut pas oublier les artistes de la Maison Acid, Paul Seul et Von Bikrav du collectif Casual Gabberz, qui seront également aux platines durant en room 2.

Alors n’attendez plus et prenez vos places pour cette soirée qui promet de rester gravée dans les mémoires des amoureux de la techno. Les billets sont dès maintenant disponibles sur le site officiel du Warehouse, mais ils risquent de rapidement s’écouler.

Si l’évènement est sold-out, vous pourrez toujours vous rendre sur la page Facebook de l’événement ou Ticket swap pour tenter de trouver des places.

De nature curieuse, créative et exploratrice, Julie est étudiante en communication. Elle vous fera découvrir de nombreux sujets plus variés et authentiques les uns que les autres, autour de ses passions : l’art, le cinéma, la musique, le digital et le voyage.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017