Après, 3 jours et demi seulement de travail commun avec l’équipe, cette première présentation a su remporter l’enthousiasme du public.
Les jeudis des fabriques, qu’est ce que c’est ?
Ce sont des moments privilégiés pour permettre au public de rencontrer et de voir les artistes qui travaillent, répètent et finalisent leurs créations artistiques.
C’est aussi l’occasion pour les artistes de montrer leur travail en milieu ou sortie de résidence, d’avoir un premier regard du public et de présenter leur travail aux professionnels.
L’entrée est gratuite, ensuite on boit un verre avec les artistes. Ça se passe à la Fabrique de Chantenay vers 18h. Plus d’info ici.
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-1.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
Deux genres littéraires pour servir une mise en scène intense, sensuelle
Vous l’aurez compris, le spectacle parle du vivre ensemble et notamment du couple, de la famille.
Autant le sujet touche beaucoup de monde, autant la mise en scène et le jeu d’acteurs étaient spécialement envoûtants.
On peut s’attendre à un jeu léger et des lieux communs comme dans une comédie romantique. Mais les interprètes se saisissent pleinement de la poésie d’une part et de l’autre, du genre théâtral de l’auteur Stéphane Bouquet.
3 histoires, 3 poèmes, interprétés par Ludivine Anberrée et Bertrand Ducher.
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-6.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-9.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
Les personnages, sensuels, mordants, drôles, se questionnent dans un dialogue vif. Le phrasé est posé, appuyé.
« Mais pourquoi avons-nous fait des enfants ?… »
« Délivre moi de ce monde où l’on peut aller partout ! »
« Je déclare la solitude ouverte, une surprise pourrait venir avec…»
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-14.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-16.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
Tout de suite on s’attache à eux, on s’identifie, on s’aime et on se déteste à travers eux.
Un zoom comme au cinéma
La scénographie est épurée (une table, des chaises, des tracés au sol, une faible lumière chaude centrée sur les personnages). Elle permet de créer l’effet d’un zoom cinématographique en rapprochant au fur et à mesure, les comédiens vers les spectateurs.
De près, le spectateur voit tout, le moindre geste, la moindre expression. Cela créé une intimité et oblige le comédien à maîtriser ses propres émotions, m’explique Kevin Martos, après la représentation.
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-22.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
« Vivre ensemble pour mieux supporter la tristesse du soir ? »
Chaque histoire interroge la place qu’on laisse à la solitude, la liberté, l’indécision, l’envie d’être deux.
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/La-Fabrique-Vie-commune-27.jpg » credit= »Etienne Rabaut » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
La musique à l’atmosphère pop, jouée en live par Lenparrot avec des passages chantés, vient appuyer l’intensité du jeu.
La représentation se clôture sous de riches applaudissements qui laissent entendre que la version définitive est attendue.
Distribution :
Mise en scène : Kévin Martos
Jeu : Kévin Martos, Ludivine Anberrée, Bertrand Ducher
Musique : Romain Lallement « Lenparrot »
Régie : Marion Denier
Chorégraphie : Layal Younesse
/ Sérigraphie costume : Jérôme Chardon Sérigraphie