14 juin 2019

Hellfest : 14e saison, demandez le programme !

Le Hellfest va bientôt ouvrir ses portes pour son 14e opus. Comme chaque année, le plus gros festival de France consacré à la musique Metal va proposer un panel de groupes représentatifs de la scène mondiale Metal dans toute sa diversité. Les affiches du Hellfest sont toujours très éclectiques et peuvent, par conséquent, satisfaire autant les premiers hardrockeurs que les derniers metaleux en date et toucher à la fois de simples amateurs comme de vrais spécialistes du genre.

Hellfest : 14e saison, demandez le programme !

14 Juin 2019

Le Hellfest va bientôt ouvrir ses portes pour son 14e opus. Comme chaque année, le plus gros festival de France consacré à la musique Metal va proposer un panel de groupes représentatifs de la scène mondiale Metal dans toute sa diversité. Les affiches du Hellfest sont toujours très éclectiques et peuvent, par conséquent, satisfaire autant les premiers hardrockeurs que les derniers metaleux en date et toucher à la fois de simples amateurs comme de vrais spécialistes du genre.

Le premier jour, il ne faut évidement pas rater l’un des maîtres du Heavy Metal, le groupe Manowar. Après dix années d’absence, ils viennent rejouer leurs titres épiques pour le plus grand plaisir de leurs nombreux fans. Ils ont la technique, l’énergie et la mise en scène à même de faire trembler la scène principale du Hellfest.

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Metal français

Ce même jour, et pour la première fois au Hellfest, il y aura une scène exclusivement réservée au metal français (Mainstage 2). Ce choix audacieux de programmation va permettre de démontrer la diversité et le professionnalisme de neuf groupes français comme Gojira, Mass Hysteria, Ultra Vomit, Dagoba, No one is Innocent, Lofofora, etc.

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Toujours le vendredi 20, l’incontournable groupe de death metal, Carcass va se produire sur la scène de l’Altar. Ce groupe d’Angleterre qui a innové dans l’art du Metal extrême, est aujourd’hui considéré comme une référence dans le genre. Pour finir de présenter cette journée du vendredi, le groupe de punk rock américain, mais qui vient du Canada, Sum 41 investira la scène de la Warzone. Les quatre musiciens possèdent une énergie entraînante et des tubes à la pelle.

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Deuxième jour

Lors du deuxième jour, sur les scènes principales, vont défiler des vétérans du hard rock comme Whitesnake, Def Leppard, Kiss ou encore ZZ Top. Attention, les jeunes n’ont qu’à bien se tenir et à apprécier la leçon.

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Sur la scène plus intimiste de la Valley, il sera possible d’assister à un autre défilé, mais ici de groupes ayant comme point commun la pratique présente ou passée du hardcore. Will Haven, Cave In, The Ocean, Envy ou encore Cult of luna proposeront chacun à leur manière une relecture du hardcore qui démontrera la diversité des possibilités de ce style. Il est impossible de ne pas parler de la présence sur le festival du groupe The sisters of mercy qui se produira sur la scène du Temple. Ce groupe non metal mais de cold wave, a marqué de nombreux esprits au cours des années 80 grâce à ses compositions envoûtantes et à son chanteur à la voix la plus profonde et triste du monde. Pour finir la présentation de cette 2e journée, il faut signaler la présence d’un groupe de death metal technique, à ne rater sous aucun prétexte, Archspire. Technique, violent, rapide, sombre…

Le dernier jour

Lors du dernier jour du Hellfest, il y aura deux événements incontournables : la présence des groupes Tool et Slayer. Le premier nommé sera sur le festival pour la première fois de sa carrière. Il faut savoir que ce groupe classé dans la catégorie Metal est avant tout un ovni musical et cela pour plusieurs raisons. Il propose toujours une esthétique visuelle originale dans ses clips et albums qui est développée sur scène. Il faut donc s’attendre à un spectacle envoûtant et spectaculaire. Ensuite, puisque c’est le plus important, Tool propose une musique complexe mais pourtant accessible et séduisante. Les rythmes ne sont pas rapides mais

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alambiqués. Le batteur possède un jeu de batterie des plus original pour l’univers metal.
Pour finir sur ce groupe, ils ont un atout majeur, leur chanteur. Il possède un timbre inimitable et une présence scénique hors du commun. L’ensemble de ces éléments fait du groupe Tool et de sa présence au Hellfest, un des moments les plus incontournables du festival.

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Slayer, de son côté, est l’un des fondateurs du trash metal avec Metallica et a, à son répertoire, des albums considérés comme des classiques. En quoi ce concert sera si particulier pour le public du Hellfest qui a sûrement déjà vu Slayer plusieurs fois sur ce même festival ? Après presque 40 ans de bons et loyaux services, Slayer tire sa révérence. Il s’agira donc ici de saluer pour la dernière fois ces « anges de la mort » et de méditer sur la fin d’une époque.

Le programme

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S’intéresse autant à la musique qu'à la sociologie.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017