A la demande du collège, Fragil est intervenue sur le thème du cyber-harcèlement, thème d’actualité nationale mais aussi au niveau du collège puisque des cas de cyber-harcèlement ont été signalés dans ce dernier.
L’occasion de revenir avec les élèves sur ce qu’ils savent de la notion de cyber-harcèlement que l’on peut définir comme une forme de harcèlement conduite par divers canaux numériques.
L’atelier s’est déroulé avec trois temps principaux :
Le jeu des étiquettes
D’abord, un jeu où Romane, salariée de Fragil, propose aux élèves de classer une dizaine de mots dans trois catégories : harcèlement, cyber-harcèlement ou les deux. Les élèves sont séparés en deux groupes pour cet atelier. Plusieurs mots interrogent les élèves comme « bouc-émissaire » et « revenge porn », ce qui permet de revenir collectivement sur ces termes. Ensuite, les deux groupes changent de place pour aller voir comment l’autre groupe a classé les mots. Les débats peuvent donc commencer.
Débat mouvant
La deuxième partie consiste en un débat mouvant, une phrase est projetée et les élèves doivent se placer dans la salle en fonction de si ils sont d’accord ou si ils ne sont pas d’accord avec l’affirmation présentée. Les élèves sont ensuite invités à expliquer pourquoi ils ont choisi tel « camp ». L’occasion de les interroger par exemple sur des questions comme : est-ce que la victime d’harcèlement mérite d’être harcelée ? Est-ce qu’un emoji peut nous envoyer en prison ? La question sur les emoji suscite d’ailleurs plusieurs réactions, beaucoup en effet ne se doutaient pas qu’un emoji pouvait envoyer en prison et ont été pour la plupart étonnés quand ils ont appris qu’une peine de prison avait été prononcée pour ce motif.
Comment réagir en cas de cyber-harcèlement
Enfin, après ces deux temps plus ludiques et participatifs, Romane a vu avec les élèves les signes qui peuvent éventuellement alerter sur une situation de harcèlement, ce que dit la loi française vis à vis de ces situations ainsi que les actions qu’on peut mettre en œuvre si on est victime ou témoin de cyber-harcèlement.
L’atelier s’est terminé avec la diffusion d’une vidéo (je suis #Nightout) présentant une fille victime de cyber-harcèlement après avoir postée une photo d’elle sur les réseaux sociaux.
Les élèves se sont montrés très réceptifs au thème abordé et quelques uns ont remercié l’association d’être intervenue sur ce sujet.
Un atelier important dans un lieu comme le collège ou on sait que le harcèlement et le cyber-harcèlement peuvent toucher de nombreux jeunes, et surtout quand on sait qu’il est difficile pour une victime de harcèlement d’en parler. Le ministère de l’éducation estime qu’un 1 élève sur 10 serait victime de cyber-harcèlement (source : France bleu).
Ressource utilisée pour cet atelier :