Destinés à un public adolescent et adulte, les ateliers se sont tenus les mercredi 30 septembre, 7 et 14 octobre au cœur de la médiathèque Diderot. Encouragés par les équipes présentes, les ateliers ont réuni une petite dizaine de participantes, venue découvrir et échanger autour des réseaux sociaux.
Un programme thématique
Chaque mercredi était dédié à une thématique particulière. Partant de l’usage des réseaux sociaux et des données personnelles, pour aller jusqu’à la haine en ligne en passant par les fake news, les trois ateliers sont pensés comme une progression. Le premier atelier est celui qui a recueilli le plus de participantes. Curieuses et parfois éloignées de ces usages, les femmes venues assister à l’atelier ont pu échanger d’après leurs connaissances mais aussi découvrir le système économique de ces start-up milliardaires.
Faute de public ce mercredi là, l’atelier du 7 octobre dédié au fake news a du être annulé. Une thématique qui pourra être à nouveau proposée dans le cas d’une nouvelle collaboration avec la médiathèque. Le dernier temps d’animation s’est déroulé en présence d’une unique participante, venue spécialement pour s’informer sur les discours de haine en ligne. Cet atelier de deux heures permet d’aborder la discrimination à travers les médias et de revenir dans un premier temps sur les définitions d’un stéréotype, d’un préjugé et d’une discrimination. L’atelier se poursuit par le décryptage des discours de haine en ligne, notamment à l’aide d’un quiz.
Des personnes intéressées malgré peu d’affluence
C ‘est un public exclusivement féminin qui s’est rendu aux ateliers proposés par la médiathèque et Fragil. De tout âge (étudiante à retraitée), les participantes ont été fortes de propositions et de questions. Avec parfois un peu de préjugé ou d’a priori sur les réseaux sociaux, les participantes les moins coutumières de ces outils ont su échanger leurs peurs et pensées tout en restant ouvertes à de nouvelles connaissances. Lors de l’atelier sur les discours de haine et les discriminations, l’unique participante a pu échanger également avec un des médiateurs de la médiathèque, ce qui a permis de nourrir le débat et les questionnements.
Ce parcours de trois ateliers a permis d’évoquer le fonctionnement des réseaux sociaux au sens large. Malgré les circonstances peu propices aux sorties et participations de groupe, la médiathèque a su proposer un accueil chaleureux et les participantes ont permis de faire (re)vivre les échanges.