Pour la seconde année consécutive, le château des Ducs de Bretagne a accueilli quelques élèves du collège Rosa Parks encadrés par l’association Les 2 Rives. Accompagnés par l’association Fragil et la radio Jet FM, les jeunes ont pu s’initier, ou se perfectionner pour certaines qui avaient participé à la première édition, au journalisme. Fragil a été sollicitée pour superviser la création de reportages autour de l’exposition « L’abîme », qui détaille la place de Nantes dans la traite atlantique et de l’esclavage colonial. Ces reportages ont été réalisés pour un compte instagram dédié (@reportersduchateaudesducs) durant trois mercredis après-midis du mois de novembre. La radio Jet FM est quant à elle intervenue pour créer une fiction sonore dédiée à ce projet.
Un projet qui fédère
Sur le groupe de six ados accompagnés pendant ces après-midis d’automne, la moitié a participé à la création du compte @reportersduchateaudesducs et à la publication des trois premiers reportages durant l’automne 2020. C’est avec une motivation intacte que ces trois jeunes filles ont intégré à leur équipe Amine, Ikraam et Mar-welle pour cette nouvelle série de reportage au château.
Trois après-midis pour produire quatre reportages
Afin de poursuivre le projet, les jeunes reporters ont étés accompagnés pendant trois temps distincts. Le premier après-midi a été dédié au choix des sujets (sur quoi veut-on enquêter ?), à la définition des angles (que veut-on savoir ?), des sources potentielles (qui doit-on interroger ?) et des questions à poser (comment obtenir l’information ?). Ils et elles ont pu partir en reportage au sein de l’exposition, interviewer des visiteurs, des visiteuses, des médiatrices culturelles et prendre des photos.
C’est au Mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes que le rendez-vous a été donné au groupe le deuxième après-midi. Lors d’une déambulation allant du Mémorial au château, les jeunes ont pu apprécier les explications d’Elodie, médiatrice culturelle du Château des Ducs, pour mieux comprendre comment la traite transatlantique a marqué Nantes.
Le dernier mercredi après-midi s’est articulé autour de la rédaction et de la publication des reportages. Malgré quelques difficultés techniques liées au système de sécurité d’instagram, qui a bloqué temporairement le compte à cause des connexions simultanées sur différents smartphones, chaque reportage a pu être publié en temps et en heure dans un sentiment de satisfaction générale.
Une satisfaction qui se traduit, notamment, par la volonté partagée par les participantes et le participant de continuer à travailler ensemble sur un média centré sur le quartier des Dervallières. À suivre !