Les trois séances d’une durée de deux heures chacune ont eu pour thèmes les réseaux sociaux et l’empreinte numérique pour le premier, le cyberharcèlement pour le deuxième et, pour finir, un atelier de production de contenus était programmé afin que les jeunes participants et participantes puissent réinvestir les acquis sous forme d’affiches.
Les réseaux sociaux
Pour débuter ce premier atelier, les jeunes ont été dispersés en groupe afin d’observer et de classer différents logos imprimés sur des cartes plastifiées. Réseaux sociaux, navigateurs web, marque, moteurs de recherche… autant de symboles que le public du jour devait classer par groupes puis par ordre de préférence. Un exercice qui a permet de connaitre les pratiques des élèves, notamment leurs présences sur TikTok et Snapchat pour certain.e.s. Par la suite et toujours en petits groupes, les jeunes ont partagé des « choses positives » et « négatives » sur les réseaux sociaux. Le mot « cyberharcèlement » est ressorti parmi les dangers, idem pour « piratage » et du côté positif le groupe trouve les réseaux utile pour se distraire et discuter avec ses ami.e.s et sa famille.
L’animation s’est ensuite poursuivie autour de l’empreinte numérique et de l’e-réputation. A l’aide d’un atelier, fréquemment proposé par Fragil, les jeunes ont pu lister l’ensemble des données accessibles depuis un profil publique sur Instagram. Avec seulement une photo, un commentaire ainsi qu’une mince description, le groupe a réussi à trouver l’identité de la personne qui a publié la photo ainsi que certains éléments personnels tels que son âge, le nom de son petit ami ou encore sa géolocalisation.
Le cyberharcèlement, un fléau bien connu, même des plus jeunes
Après une rapide introduction destinée aux présentations, la séance sur le cyberharcèlement a débuté avec l’atelier « autour du mot ». Insulter, agresser, suicide, répétition, internet et réseaux sociaux ont notamment été cités par les participants et participantes, preuve que ce fléau touche et concerne même les plus jeunes.
Ensuite, ils et elles ont dû classer en petits groupes des mots en trois catégories : harcèlement, cyberharcèlement ou les deux. Ils et elles ont ensuite comparé leur classement avec celui des autres groupes et de nombreux échanges sont nés des différences.
Après le visionnage d’une vidéo, ils et elles ont participé à un débat mouvant et ont ainsi pu échanger leur point de vue souvent très tranché.
Pour finir cette séance, ils et elles ont pris connaissance des différentes structures et organismes à solliciter en cas d’harcèlement ou de cyberharcèlement. Ressources qu’ils et elles ne connaissaient pas et qu’ils ont annoncé vouloir retenir par cœur.
Sensibiliser les autres
Le but de cette troisième séance était qu’ils et elles réinvestissent les acquis des deux premières séances sous forme d’affiches. Un format que les jeunes ont particulièrement apprécié.
Après une rapide présentation des différents types d’affiche publicitaire (commerciale, prévention et événementielle), les participants et participantes se sont mis au travail.
Au cours de la restitution, ils et elles ont débattu autour des productions de leurs camarades.
Ces trois séances leur auront permis de comprendre un peu mieux la vie numérique dans laquelle ils et elles s’apprêtent à plonger, quand ce n’est pas déjà fait.