L’atelier se déroule dans un cadre chaleureux. Fragil intervenait sur demande du service jeunesse de la mairie de la Boissière du Doré. Une dizaine d’adultes, parents d’élèves ou même professeurs des écoles, se réunissent pour parler des réseaux sociaux, de leurs objectifs et leurs dangers. « Les réseaux sociaux ne doivent pas être utilisés par les plus jeunes sans contrôle », affirmait l’un des parents, inquiet de l’effet que ces derniers peuvent avoir sur les enfants.
L’envers du décor des réseaux sociaux, une angoisse pour les parents
Twitter, Instagram, Facebook, Snapchat et même YouTube, tous les réseaux sociaux, prisés des plus jeunes, sont décryptés par Merwann, coordinateur chez Fragil et animateur de la soirée. « On se sent parfois un peu dépassé par tous ces réseaux sociaux », note l’un des parents, pas franchement habitué à surfer sur ces plateformes. Puis, Merwann a ensuite sensibilisé ces derniers sur le fait que tout restait sur les réseaux sociaux, dans de gigantesques serveurs, et donc qu’aucune publication n’était anodine. « On ne se doutait pas que les réseaux sociaux avaient autant d’informations sur nous », s’inquiétait un adulte, étonné par l’efficacité de l’algorithme mis en place sur les réseaux sociaux.
Des réponses apportées pour cadrer l’utilisation des plus jeunes
Merwann a également parlé des dangers que pouvaient susciter les réseaux sociaux sur les plus jeunes, notamment la comparaison permanente, les attaques gratuites voire même parfois le harcèlement. « C’est pour ça qu’il faut un âge minimum pour les plus jeunes, et encadré leur pratique », précise Merwann. Les informations étant publiques et visibles de tous, les enfants, pas forcément conscients de toutes les traces qu’ils laissent sur les réseaux, peuvent s’avérer être des proies pour des adultes mal intentionnés. Malgré tout, Merwann a tenu à préciser que bien sûr, tout n’était pas négatif sur les réseaux sociaux, et qu’ils pouvaient s’avérer utiles pour garder du lien social, tant que la pratique reste contrôlée.