• Caroline
9 novembre 2023

Caroline, la curiosité comme ouverture sur le monde

Avec, à son actif, 17 conférences de rédaction, 10 ateliers de perfectionnement des techniques journalistiques et autant d'articles rédigés sur ses coups de cœur culturels, Caroline, curieuse et voyageuse, s'engage avec un sourire radieux pour une nouvelle année dans l'équipe de rédaction de Fragil. 

Caroline, la curiosité comme ouverture sur le monde

09 Nov 2023

Avec, à son actif, 17 conférences de rédaction, 10 ateliers de perfectionnement des techniques journalistiques et autant d'articles rédigés sur ses coups de cœur culturels, Caroline, curieuse et voyageuse, s'engage avec un sourire radieux pour une nouvelle année dans l'équipe de rédaction de Fragil. 

C’est la présence de la nature en ville qui a incité Caroline, alors en poste à Paris, à s’installer à Nantes en 2017. La Loire, aussi. Avec son flux et son reflux, elle offre une respiration dans la ville et une petite bouffée d’océan à quelques pas de chez elle. Ces pauses, elle les entretient précieusement. Pour elle, prendre du temps pour l’autre ou s’arrêter pour contempler, écouter le chant des oiseaux, est devenu un incontournable de son quotidien.

Cette passionnée de voyages (avec Routard et sac à dos) est animée d’une soif insatiable de découvertes. Pour elle, voyager, c’est rencontrer l’autre «  ça change ton regard sur ce que tu vis, il y a toujours des gens qui ont envie de t’aider  ». Après trois séjours au Japon (son coup de cœur), mais aussi au Cambodge, en Thaïlande, en Chine, au Sri Lanka, dans une vingtaine de pays d’Europe, et bien d’autres encore, elle avoue avoir changé ses habitudes ces dernières années, par soucis de préservation de l’environnement notamment. 

Mais elle n’a pas mis de côté sa curiosité pour autant et voyage autrement. Outre le fait qu’elle se tienne régulièrement informée sur l’actualité via Sciences et vie, Médiacités, Télérama, Le Monde ou Libération plus récemment, cette férue de sorties culturelles (qui n’a ni télé, ni abonnements aux plateformes) profite, en live, du dynamisme culturel de la Cité des Ducs. Concerts surtout, mais aussi films d’art et d’essai ou art contemporain.

Rédactrice pour Fragil depuis un an déjà, avec une dizaine d’articles à son actif (*à lire ici), elle signe pour une nouvelle année de partage à nos côtés, pour notre plus grand plaisir. Celle qui maîtrise parfaitement l’art de la communication digitale, qu’elle a d’abord exercée au sein d’un grand groupe, met désormais un point d’honneur à pratiquer dans des structures porteuses de sens. Elle confie avoir une attention toute particulière aux personnes âgées ou vulnérables (isolement, handicap, précarité) et donne volontiers de son temps pour les accompagner au quotidien.

Son ambition  ? Remettre l’humain au cœur de ses missions. Rien d’étonnant donc à l’entendre dire qu’avec Fragil, «  ça a tout de suite matché  !». 

Originaire de la Drôme, Domitille a jeté l’ancre à Nantes, il y a près de quinze ans après avoir fait un tour de France pour ses études et ses activités professionnelles. Guide conférencière, médiatrice et chargée de projets culturels, elle a appris à connaître la ville de fond en comble ainsi que son patrimoine grâce à son métier

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017