Arpentant différents lieux de la métropole, des campus universitaires aux EPHAD en passant par les galeries marchandes, le stand a pour vocation de croiser le plus de Nantais⸱es possible depuis le 8 avril.
« Ça a vraiment un sens d’aller jusqu’à elles”
C’est au fil des dates que les binômes ont pu constater que la présence du stand est cruciale pour les personnes plus âgées et qui sont limitées dans leurs déplacements. “Ce sont des personnes qui ont plus de mal à se déplacer” déclare Gaëtan, salarié de la mairie de Nantes et dans l’équipe du stand itinérant “Je ne pense pas qu’elles seraient allées en mairie, donc ça a vraiment un sens d’aller jusqu’à elles”.
« Les gens ne s’attendent pas à nous voir dans de tels lieux »
Mais de manière générale, le stand à fait face à “une fréquentation assez limitée”, confie lors de son dernier jour, Babette, également salariée à la mairie de Nantes et dans l’équipe du stand itinérant. Une basse fréquentation qui s’explique, selon le binôme, par un manque d’engouement vis-à-vis des élections européennes et un manque d’exposition dû à l’absence du traditionnel bus civique “plus visible”. Gaëtan raconte : “Les gens ne s’attendent pas à nous voir dans de tels lieux, alors quand ils viennent, c’est parce qu’ils ont oublié de s’inscrire ou qu’ils veulent vérifier s’ils sont sur les listes”.
« Nous avons beaucoup de demandes [en ligne] »
Face aux inscriptions en ligne, possibles depuis 2013 en France, le stand civique ne semblent pas avoir beaucoup d’intérêt pour les plus jeunes, mais ils s’inscrivent bel et bien ! Babette, qui travaille également sur les inscriptions en ligne raconte “j’étais quand même étonnée du nombre de jeunes qui se sont inscrits cette année, nous avons beaucoup de demandes [en ligne]”.
“Les gens voulaient en savoir plus sur les élections en elles-mêmes”
De leur expérience, Babette et Gaëtan retiennent surtout une confusion autour du rôle du stand. “Les gens voulaient en savoir plus sur les élections en elles-mêmes” rapporte Babette. Sans doute le marqueur d’une compréhension difficile des élections européennes par la population nantaise.