Le 8 juin aura lieu la Pride à Nantes. Une Pride intitulée « Nous existons. L’intersexuation ne doit pas être effacée par des scalpels » qui « va être dans la même configuration » que les années précédentes, explique Valentin Marchand l’un·e des co-président·e·s de NOSIG. L’occasion de parler des quelques nouveautés attendues cette année.
« Avoir des endroits safe »
Dans le contexte de la Pride, 25 établissements (bars et commerçants partenaires de NOSIG) accueilleront des événements LGBTQIA+. « Tout ces bars, sont formés sur l’accueil des personnes LGBTQIA+ », explique Violette Cordaro, chargée de l’organisation de la Pride. Des événements qui se dérouleront jeudi 6 juin, ainsi que le samedi 8 et le dimanche 9, en partenariat avec le collectif Bar-Bars.
Au sein de la Pride sera installée une « zone blanche » pour les personnes sensibles au bruit et celles en fauteuils roulants notamment. En termes d’accessibilité, Valentin Marchand explique « on a fait un travail comme l’année dernière ». Par exemple, « les discours seront doublés en langue des signes cette année », rajoute-il.
La présence nouvelle de la Ville de Nantes
« On fait encore un pas de plus dans l’engagement de la Ville de Nantes autour de cette date », met en avant le co-président du Centre LGBTQIA+ en parlant du premier stand de la mairie à l’événement. Enthousiaste, il rajoute « C’est plutôt heureux de voir une municipalité qui s’engage autant ».
Le stand de la Ville de Nantes côtoiera ceux de 15 associations LGBTQIA+, mais aussi celui du Planning Familial ou encore de la CFDT. Un stand de dépistage plus gros que les années précédentes est prévu. « On a doublé l’équipe de dépistage » explique Violette Cordaro.