« J’oscille entre 2 villes différentes, 2 vies différentes », explique Amélie, 21 ans, qui rentre tous les soirs à Nantes malgré son master de communication publique et politique à Angers.
Nantaise seulement depuis mai, elle se définit elle-même comme une « globe-trotteuse, pas fixée à un endroit particulier ». Après une licence à Caen, dans sa Normandie natale, elle n’a d’ailleurs pas hésité à emménager à Nantes pour rejoindre son copain, lui aussi voyageur dans l’âme puisque stewart à l’aéroport.
Touchée par l’aspect culturel de la ville
Son premier contact avec Nantes, c’était cet été, pendant le Voyage à Nantes. « J’ai adoré me balader et trouver dans la rue des œuvres d’art, de manière volontaire ou non. ». Culture et histoire : elle a été touchée. « J’ai tout de suite aimé l’architecture, le côté ancien. Le Passage Pommeraye par exemple, je trouve ça super joli, je l’ai montré à ma famille quand elle est venue. ».
Son repaire, entre autres, est La Bouquinerie Nantaise, à l’angle du château. Passionnée de lecture, elle adore aller « dans des petites librairies d’occasion comme celle-ci ». On peut également souvent la retrouver au Katorza, cinéma qu’elle apprécie « pour sa beauté », même si elle « évite d’aller au Pathé aussi par des contraintes économiques ». Intimes et authentiques, voici les spots favoris d’Amélie.
Curieuse de découvrir les coins atypiques de Nantes
Ce qu’elle apprécie, c’est le contact avec les petits commerçant·es, comme le gérant du Gandhi, un restaurant indien. « Il est placé au fond d’une rue, donc les gens ne le connaissent que par le bouche à oreille. ». La curiosité, c’est donc sa spécialité, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle veut s’essayer au journalisme. « Je ne connais que les grandes lignes de la ville, je suis encore en train de la découvrir. », concède-t-elle. À Fragil cette année, « avec le côté média local », elle espère alors découvrir « une autre approche de Nantes » au fil des rencontres et des reportages.