9 octobre 2024

Enora : « Nantes, une ville où l’on ne s’ennuie jamais »

Malgré ses années passées à Nantes depuis son adolescence, Enora ne cesse de nourrir une soif insatiable de découverte pour cette ville aux multiples facettes.

Enora : « Nantes, une ville où l’on ne s’ennuie jamais »

09 Oct 2024

Malgré ses années passées à Nantes depuis son adolescence, Enora ne cesse de nourrir une soif insatiable de découverte pour cette ville aux multiples facettes.

Originaire des Landes, dans le Sud-Ouest de la France, cette jeune femme de 20 ans a grandi dans cette ville qu’elle a également vu évoluer depuis l’âge de ses 10 ans. Après ses études en double licence Lettres et Histoire à Angers, son désir de maintenir le lien entre sa carrière de future journaliste et Nantes s’est imposé comme une évidence. Enora semble vivre un parfait équilibre entre sa vie nantaise et son cocon à la campagne de Sainte-Luce. Près l’une de l’autre, Enora chérit tout autant pouvoir profiter de la Loire, de l’air et de la nature à Nantes.

Bien qu’elle connaisse de nombreux lieux pour se balader comme le Jardin des plantes, l’Île de Nantes ou encore l’Île de Versailles, Enora s’aventure toujours dans d’autres endroits insoupçonnés de Nantes comme le quartier Procé cet été. Après des années, Nantes reste une véritable mine d’or pour notre contributrice chez Fragil, qui confie « explorer Nantes en courant ». Enora n’est donc pas chez Fragil par hasard, car cela lui permet d’en apprendre davantage sur la ville et ce qu’il s’y cache.

Dès son adolescence, Enora a développé son savoir dans cette bulle culturelle que nous offre la métropole, comme l’habitude qu’elle avait de visiter le musée des Beaux-arts à Clémenceau en sortant du lycée. Elle décrit ainsi cette ville comme « culturelle » et envisage même de s’inscrire dans une association de critique de film au cinéma Le Concorde où elle se rend souvent.

Pour les nouveaux et nouvelles Nantais·es, elle recommande de se munir d’une carte ou alors de suivre la célèbre ligne verte tout en prenant le temps de découvrir les axes principaux de la ville, tels que la Place Royale ou la Place Graslin.

Si vous voulez en savoir plus sur ces découvertes nantaises, ne manquez pas ses articles sur Fragil !

Vivant dans plusieurs villes à la fois, Amélie est tombée cet été sous le charme de Nantes, qu’elle apprécie pour ses lieux culturels parfois insoupçonnés.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017