• Affiche Orval'fest
17 octobre 2024

Orval’fest, les pompier·es d’Orvault se mobilisent en faveur des personnes en situation de handicap

L’Orval fest, un concert caritatif, tiendra sa 5ème édition ce vendredi 18 octobre, à la caserne des pompiers du Cardo à partir de 18h30. 

Orval’fest, les pompier·es d’Orvault se mobilisent en faveur des personnes en situation de handicap

17 Oct 2024

L’Orval fest, un concert caritatif, tiendra sa 5ème édition ce vendredi 18 octobre, à la caserne des pompiers du Cardo à partir de 18h30. 

Au programme de la soirée : Monty Picon (rock alternatif breton), Backjack (hard rock clissonnais), Dynamite Shakers (rock garage vendéen). Une ambiance conviviale, du rock local, le tout pour la bonne cause, cette année c’est le soutien de deux associations locales qui viennent en aide aux personnes en situation de handicap : Le Cercle des Mouflons et Bony and me.

« On a une aura en tant que pompiers, on peut la mettre à profit d’associations qui ont besoin de fonds »

Richard est sapeur pompier professionnel et s’occupe de l’organisation de l’Orval’fest depuis la première édition : « Au départ, on était 4- 5 à vouloir organiser un truc pour le centre de secours (SDIS d’Orvault), et on avait envie de faire une manifestation, un truc convivial. Ça a fait venir des gens, ça a fait des recettes, mais nous on n’avait pas besoin de thunes. Très vite on s’est dit : pourquoi on en ferait pas profiter ceux qui en ont besoin ? On a une aura en tant que pompiers, on peut la mettre à profit d’assos qui ont besoin de fonds. Au bout de 5 ans , ça porte ses fruits, on a aidé pas mal d’associations du coin. On essaie de joindre l’utile à l’agréable. On est super contents, et on a déjà aidé à notre échelle pas mal d’associations locales ! »

« C’est des valeurs humanistes, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, c’est notre slogan »

En effet, les pompier·es d’Orvault ont déjà soutenu l’association Bony and me, créée par les parents de Louise, atteinte d’une maladie rare : l’ostéosarcome. Cette maladie qui a privé Louise d’une de ses jambes, mais pas de son rêve : participer aux JO paralympiques de tir à l’arc en 2028 à Los Angeles.

Bony and me soutient la recherche contre le cancer, informe et accompagne les familles dans le besoin. Le Cercle Des Mouflons soutient les personnes en situation de handicap pour la pratique d’activités sportives. Les fonds récoltés aideront ces deux associations, et serviront notamment à financer du matériel sportif, adapté au handicap, pour accompagner Louise, et d’autres, dans la poursuite de leurs rêves.

Cette 5ème édition accueillera également aussi Francis Zégut, animateur radio depuis plus de 40 ans, respecté par toute la communauté rock en France.

Infos utiles :

Orval’Fest
Vendredi 18 octobre à partir de 18h30
Caserne des pompiers d’Orvault
20€, gratuit pour les – de 14ans

Affiche Orval'fest

Un nantais de 28 ans engagé. Intéressé par la presse et les médias indépendants depuis de nombreuses années, sa récente intégration à Fragil n'est pas un hasard.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017