Les répétitions commencent. On comprend rapidement que les thèmes abordés nous sont familiers : identité sociale, émancipation, attachement à la famille, dualité ! Cette dernière se manifeste surtout entre le travail scolaire et les petits boulots. Les personnages sont l’incarnation même des étudiants-salariés. Salariés-étudiants. Non, étudiants-salariés ! La pièce est à la fois drôle et terrifiante. Elle aborde des sujets qui affectent les étudiants, desquels ils se sentent parfois prisonniers, mais qui au final leur apprennent à vivre au sein de notre société et à devenir adultes. La pièce se termine en légèreté, avec un jeu d’enfant que tout le monde connaît : 1 2 3 Soleil ! Les personnages, à travers leur rapport au travail, comprennent leur rapport à eux-mêmes.
[aesop_image imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/03/amok1.jpg » credit= »Enola Larchey et Julie Floris » alt= »amok/turbulences » align= »center » lightbox= »on » caption= » Les personnages, à travers leur rapport au travail, comprennent leur rapport à eux-mêmes » captionposition= »left » revealfx= »off »]
Une création participative : rencontres, entretiens, ateliers
Ce sont des témoignages récoltés auprès de 70 étudiants de l’Université de Nantes, dans le cadre de l’atelier « Petits boulots pour… » entre octobre et novembre, qui ont donné vie à cette pièce. Depuis, l’association THéâTRe aMOk n’a cessé de travailler main dans la main avec ces mêmes étudiants : atelier d’écriture, laboratoire d’édition et laboratoires théâtraux, voilà ce qu’il a fallu pour que la pièce puisse voir le jour.
[aesop_image imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/03/amok2.jpg » credit= »Enola Larchey et Julie Floris » align= »center » lightbox= »on » caption= »L’association THéâTRe aMOk n’a cessé de travailler main dans la main avec [les] étudiants » captionposition= »left » revealfx= »off »]
Une approche sociologique: questionner, rechercher, inventer du travail
Cette pièce raconte l’histoire de quatre étudiants en colocation, qui sont à la recherche d’un cinquième colocataire. À la manière d’un recrutement, ils vont mettre en place une véritable stratégie de sélection. Dans cette recherche du parfait candidat, ils vont s’interroger sur leur rapport au travail. Ainsi, on entre très clairement dans la dimension sociologique que propose cette pièce. Écrite par Ronan Cheviller, elle a ensuite été scénarisée par Sylvain Maresca, professeur de sociologie de l’Université de Nantes. La pièce s’attache aux contractions. Son symbole ? Le cheval de Troie, qui incarne « la ruse, comment gagner la bataille de l’emploi ».
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Le spectacle-débat « Petits boulots pour un cinquième coloc » aura lieu le jeudi 30 mars 2017 à 20h30 au T.U. de Nantes dans le cadre du festival Turbulences. À l’issue de la pièce, un débat animé par le Labo des Savoirs (Radio Prun’) vous sera proposé. Il y aura des invités, ne manquez pas l’événement !