14 septembre 2017

Clap dans les bars : les jeunes créateurs débarquent en ville !

Les 20 et 21 septembre prochains, dix lauréats du Comité Local d’Aide aux Projets (CLAP) se produiront dans cinq bars de Nantes. Focus sur cette initiative qui permettra à certains de dévoiler pour la première fois leur création au public nantais.

Clap dans les bars : les jeunes créateurs débarquent en ville !

14 Sep 2017

Les 20 et 21 septembre prochains, dix lauréats du Comité Local d’Aide aux Projets (CLAP) se produiront dans cinq bars de Nantes. Focus sur cette initiative qui permettra à certains de dévoiler pour la première fois leur création au public nantais.

Initié par la ville de Nantes (Direction Vie Associative et Jeunesse) en 2006, le dispositif CLAP accompagne et soutient les jeunes porteurs de projets nantais âgés de 16 à 25 ans. Grâce à un réseau d’associations locales, environ 80 initiatives sont ainsi orientées, conseillées, financées et aidées tous les ans dans toutes les phases visant à concrétiser les différents projets.

[aesop_image imgwidth= »30% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/09/CLAP-comite-local-aides-projets-jeunes-guide-13-300.jpg » credit= »DR » align= »center » lightbox= »on » caption= »Affiche du dispositif CLAP » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Pour la première fois cette année, dix lauréats vont avoir la chance de diffuser leur création au public nantais. En collaboration avec le Collectif Culture Bar-bars, la Direction Vie Associative et Jeunesse a mis en relation les jeunes porteurs de projets avec cinq lieux : L’Annexe Café, L’Altercafé, Le Coup Fourré, Le Narcisse et le Live Bar. Chaque bar a choisi les créations en fonction de leur identité, a programmé leur diffusion en concertation avec le porteur du projet et les a accompagnés dans leurs démarches administratives et de communication.

Pour certains jeunes, ce sera l’occasion de se produire pour la première fois sur scène et de démontrer qu’ils ne manquent pas de talent.

Rendez-vous mercredi 20 et jeudi 21 !

[aesop_image imgwidth= »30% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/09/R_Flyer-10x15_Clap-Bars_OK.jpg » credit= »DR » align= »center » lightbox= »on » caption= »Clap dans les bars les 20 et 21 septembre 2017″ captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

 

PROGRAMME :

  • L’ANNEXE CAFÉ (36 rue Léon Jamin) Du 15/09 au 15/10

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Exposition : « Sensibilisation au handicap auditif »

Vernissage le mercredi 20/09 à 19h30 avec un atelier sur la langue des signes

 

  • L’ALTERCAFÉ (Hangar à Bananes, île de Nantes) Mercredi 20/09

 

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Soirée 3 Claps

« Pos’Art » de 17h à 19h (ateliers avec objectif la création d’un mandala artistique)

« Sur place ou à emporter » 19h à 22h (intervention artistique)

« La Dorade s’invite dans les bars » de 22h à 00h (Dj set, vijing)

 

  • LE COUP FOURRÉ (30 rue Fourré) Mercredi 20/09 à partir de 20h30

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Soirée Hip Hop

« Caméléon » (présentation de 10 morceaux originaux)

« Rose des Temps » (projet Hip Hop)

 

  • LE NARCISSE (8 rue Guépin) Mercredi 20/09 et Jeudi 21/09 à 20h

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Un spectacle – deux soirées

« La Famille Clandestine » (spectacle de marionnettes loufoques)

 

  • LE LIVE BAR (6 rue de Strasbourg)

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Mercredi 20/09 à 19h

Documentaire

« World Champion Ships Documentary + Bolivia Tour » (documentaire sur une tournée de danse en Bolivie)

Jeudi 21/09 à 19h

Clip « Tchiki Tchiki » (présentation du nouveau clip artistique de la chanteuse nantaise Delphine Coutant)

Jeudi 21/09 à 20h

Mini Battle « La Roulette Russe » (découverte de styles méconnus de danses)

[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/09/V_Flyer-10x15_Clap-Bars_OK.jpg » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017