22 novembre 2017

Dangers d’internet : sensibilisation des Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l’Egalité

Dans le cadre de la formation locale à Nantes des Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l'Egalité, l'association Unis-Cité a sollicité Fragil pour mettre en place un atelier autour de la sensibilisation aux dangers d'internet.

Dangers d’internet : sensibilisation des Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l’Egalité

22 Nov 2017

Dans le cadre de la formation locale à Nantes des Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l'Egalité, l'association Unis-Cité a sollicité Fragil pour mettre en place un atelier autour de la sensibilisation aux dangers d'internet.

Dans le cadre de la formation locale à Nantes des Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l’Egalité, l’association Unis-Cité a sollicité Fragil pour mettre en place deux ateliers : l’un autour du programme Cinéma et Citoyenneté et l’autre autour de la sensibilisation aux dangers d’internet pour lequel ils devront animer des ciné-débats en établissements scolaires.

Lors d’un atelier de 2h au sein des locaux de l’association au lycée Leloup-Bouhier, l’équipe de Fragil a pu former quatre jeunes en service civique aux dangers d’Internet. Le web ayant considérablement changé nos modes de vie et de communication, cette révolution, qui paraissait si bénéfique à son apparition, présente de plus en plus de dangers. L’équipe de Fragil a donc produit un document de synthèse pour identifier et aider les Jeunes Ambassadeurs des Droits pour l’Egalité à mener leurs débats dans les établissements scolaires.

Décryptage des risques d’internet

L’atelier, articulé autour de 5 usages d’internet (s’informer, se divertir, se cultiver, communiquer, consommer) a permis aux participants de faire un état des lieux des principaux dangers liés au web, tout en apportant des éléments de prévention qui pourront être partagés lors des futurs débats qu’ils animeront.

 

Chargé de projets numériques et médiatiques chez Fragil depuis 2017, musicien, auteur, monteur... FX est un heureux touche-à-tout nantais. Il s'intéresse aux musiques saturées, à l'éducation aux médias, aux cultures alternatives et aux dystopies technologiques.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017