9 avril 2018

Sorg & Napoleon Maddox en interview et en live !

A l’occasion du festival Hip Opsession, Sorg et Napoleon Maddox étaient sur la scène de Stéréolux ce vendredi 9 mars. Fragil a eu l’opportunité de poser quelques questions aux membres du groupe et d’assister à leur live On vous le raconte !

Sorg & Napoleon Maddox en interview et en live !

09 Avr 2018

A l’occasion du festival Hip Opsession, Sorg et Napoleon Maddox étaient sur la scène de Stéréolux ce vendredi 9 mars. Fragil a eu l’opportunité de poser quelques questions aux membres du groupe et d’assister à leur live On vous le raconte !

Napoleon Maddox est le leader du groupe Américain Iswhat. Sa carrière est jalonnée de collaboration éclectique et de projets de haute volée comme A riot Called Simone spectacle rendant hommage à Nina Simone. Sorg, de son coté, est le le beat maker français qui monte.

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Un public conquis

Les projecteurs s’éteignent. La salle est plongée dans le noir. Le public acclame les deux artistes qui arrivent sur scène. Sorg se met à son poste derrière la console et Napoleon Maddox commence à chanter !
Le public est conquis dès les premières secondes. Les deux acolytes nous font découvrir leur premier album, intitulé « Checkin Us » et dont les sonorités sont incroyables, tout droit sorties de leur univers éclectique.

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La musique rassemble les personnes et les deux artistes savent parfaitement comment user de cette force.

Le groupe enflamme la salle, le public explose de joie, certains dansent, d’autres reprennent les paroles et chantent au son des beats hip hop. La musique rassemble les personnes et les deux artistes savent parfaitement comment user de cette force.

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La musique est universelle

Fragil : Comment s’est faite votre collaboration  ? 
Sorg & Maddox Napoleon : Notre collaboration a commencé en 2013 lorsque j’ai contacté Napoleon Maddox car je cherchais un chanteur. On a continué d’échanger et fin 2013 notre projet est né.

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« L’inspiration des textes nous vient des questions de la vie et de ce qui se passe dans le monde. »

Fragil : Comment trouvez-vous l’inspiration des textes ? 
Sorg & Napoleon Maddox : L’inspiration des textes nous vient des questions de la vie et de ce qui se passe dans le monde.

Fragil : Pourquoi vous êtes-vous tournés vers le hip hop ?
Sorg : Tout est lié car il est rappeur chanteur et moi je fais des productions. On est systématiquement reliés au hip hop. On fait de la musique qui se base sur du hip hop mais qui à pleins d’horizons musicaux divers. On se rapproche de la musique urbaine, de la musique engagée, c’est souvent le cas dans le hip hop.

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Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017