Originaire du Croisic, elle se rappelle ses premiers pas dans la ville lors de balades avec ses parents « Gamine, j’étais impressionnée par le Passage Pommeraye, puis il y avait Rock à Gogo, l’ancien Goéland, pour acheter le tee-shirt de ton groupe préféré ».
L’appel de Nantes
Curieuse de nature, Claire a peur de s’enfermer. Après une licence de lettres et arts, elle obtient un master de politiques culturelles et se lance finalement dans le monde de la mode. Elle passe dix ans à Paris puis a besoin de changer d’air. Pendant la période Covid, elle fait un court passage en Normandie puis c’est Nantes qui l’appelle.
Terre d’émerveillement
La ville nourrit son goût pour la culture, désacralise l’art dans la rue et fait coexister une multitude d’associations. Pour Claire, il s’agit de se laisser surprendre par Nantes « Tomber sur telle expo ou tel goûter drag queen, sortir de sa zone de confort ». Au bord de l’Erdre, au Katorza ou aux 3 corbeaux (un bar de sorcières), elle s’émeut de la spontanéité avec laquelle chacun trouve sa place pour s’exprimer.
L’effervescence des engagements
Après avoir côtoyé le collectif Jeudi Noir à Paris, Claire se lance dans le social auprès d’un organisme gestionnaire de logements sociaux à Nantes. Malgré quelques désillusions et un climat politique hostile, l’effervescence des engagements alentours ravivent la flamme. « Nantes ne baisse pas les bras » dit-elle fièrement. Désormais, elle veut multiplier les rencontres, explorer la richesse culturelle nantaise et les collectifs féministes locaux.