Mêlant musique électronique et pop ambiante, Mita nous plonge dans son univers planant et libre inspiré par des artistes comme Oklou ou encore Bon Iver. Au rythme des vagues qui l’ont vu grandir, cet artiste sensible nous en dévoile plus sur son univers à travers cette interview.
Mita, les vagues au cœur
C’est à 12 ans qu’il commence à jouer de la musique. D’abord membre du groupe vannais Our Lights depuis ses 17 ans, c’est en 2020 qu’il lance son projet solo. « Je suis rentré chez ma mère le temps du Covid. J’ai plus eu le temps pour me concentrer sur ma musique ». Il nous confie que durant cette période, il prit plus le temps d’écrire pour lui et moins pour le groupe dont il fait partie.
C’est à cette période que nait le projet Mita. « Mita c’était le surnom de ma grand mère. J’ai toujours été très proche d’elle, j’ai grandit avec elle au bord de la mer. J’ai trouvé que c’était un bel hommage. »
Entre doutes et pureté, c’est un artiste sincère que nous avons rencontré. Au fil de l’interview, Mita nous en parle plus sur ses peurs, ses ambitions et ses projets. Au travers de ces paroles ce reflète les pensées d’un jeune adulte en plein essor.
Laisser tomber ses barrières
Durant cette période, Mita expérimente beaucoup de nouvelles sonorités. « Il y a un moment où je me suis dit que j’avais le droit de créer 10 chansons par semaine si je le voulais. Je me suis mit à créer chaque idée que j’avais ».
Derrière son synthétiseur, l’écriture et la production en solitaire permettent à Mita de pouvoir faire vivre chaque mélodie auquel il pense. Il vient un moment où les barrières tombe et où il faut essayer de mettre de côté cette peur de raté. « Comme c’est du solo, les choses se mettent en place toutes seules, il y a forcément une identité qui en ressort. Tu prends naturellement des mécanismes de production qui reviennent ».
Accompagné de son producteur, Jean-Baptiste Maisonneuve, le single « i saw you in my dreams » naît. « Je faisais beaucoup de musiques mais je ne les sortais pas. Je me suis dit que là c’était le moment ». C’est ainsi que son single voit le jour. Il est disponible depuis plus de 2 mois sur les plateformes de streaming.
L’écriture comme éxutoire
Il est difficile de trouver des mots pour décrire un univers. La fragilité et la liberté ressorte de sa réflexion. « Je n’ai aucun mal avec ma fragilité, je pense qu’il faut l’embrasser au contraire ». Avec l’écriture en solitaire, Mita nous confie avoir pu aborder des sujets plus personnels et plus profond. « Je suis tout aussi sincère dans le groupe mais ce que je vais raconter est plus universel. Ici, je suis plus libre de raconter ce que je veux ».
A propos de ses futurs projets, Mita nous partage son envie de réaliser un projet en français. Tout fait sens. Avec une écriture plus directe, l’utilisation de sa langue maternelle simplifie son envie de parler de ses expériences personnelles, ses pertes, ses amours, tout en laissant tomber un masque.
En attendant de retrouver Mita en live le 22 février à l’occasion de la troisième soirée de l’association Muses, son nouveau single est déjà disponible sur les plateformes de streaming. Et pour découvrir les dessous de la réalisation du clip, rendez-vous sur la page Instagram de Fragil.
(photographie par Lola Marcoli @lola.marcoli)