10 avril 2019

Agoria donne son premier set au Warehouse

Le vendredi 22 mars dernier, c’est au Warehouse que Sébastien Devaud, alias Agoria, se produisait pour la première fois lors d’une nouvelle soirée Under !

Agoria donne son premier set au Warehouse

10 Avr 2019

Le vendredi 22 mars dernier, c’est au Warehouse que Sébastien Devaud, alias Agoria, se produisait pour la première fois lors d’une nouvelle soirée Under !

Après Charlotte de Witte début février, c’est Agoria, producteur et DJ, pape ambassadeur de la techno « made in Detroit », qui a assuré la soirée Under au Warehouse. Peu de date en France pour cet artiste, l’opportunité était donc évidente à saisir.
Déjà 24 maxis, 4 compilations mixées, 4 albums du feu de dieu, et l’artiste sort encore un nouvel et cinquième album le 26 avril 2019 : « Drift ».

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Lorsqu’Agoria est arrivé sur scène, le public était déchainé ! C’était tout de même la première fois qu’il se présentait au Warehouse, le public l’attendait depuis longtemps ! L’invité a commencé son set et le public a directement été transcendé par ses sonorités originales. On pouvait voir toutes les mains en l’air, sur le rythme de la musique.

Agoria ayant son propre style, il a passé la soirée à alterner techno et deep house. Entre suspens et drops surprenants, Agoria a su captiver son audience du début jusqu’à la fin de son set.

Pour clôturer la soirée et continuer de mettre feu au club, c’est le duo Kas:st Alias /Ka One & St-Sene qui a pris le relais. Actuellement en tournée en Europe, ils se produiront prochainement en Pologne, le 5 avril 2019.

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Vous trouverez Kerri Chandlet au Warehouse le 5 avril prochain pour la soirée Wonder, ou encore l’incontournable duo Ofenback le samedi 13 avril. Prenez vite vos places avant qu’il ne soit trop tard…

Le 11 avril prochain, Agoria sera en concert à Paris, plus précisément à l’Elysée Montmartre.
Afin de vous mettre l’eau à la bouche, et de vous faire écouter un petit jet de son nouvel album, ces sons pourraient bientôt faire partie de votre top 10 : You’re not alone, Embrace, ou encore Areg. N’attendez pas, prenez vos places au plus vite !
Vous pourrez aussi le retrouver le 13 et le 20 avril au festival international Coachella

Étudiante en communication, je vais vous faire découvrir l’univers culturel nantais avec toujours autant de passion !

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017