20 mars 2019

Agoria sera présent au Warehouse le 22 mars pour une soirée Under

Pour la première fois au Warehouse, Agoria assurera une soirée Under le 22 mars 2019.

Agoria sera présent au Warehouse le 22 mars pour une soirée Under

20 Mar 2019

Pour la première fois au Warehouse, Agoria assurera une soirée Under le 22 mars 2019.

Producteur et compositeur français, Agoria est un acteur incontournable de la scène électronique.  Reconnu à l’international et très plébiscité par les clubs et festivals, il se produit peu en France, c’est donc une chance à ne pas manquer pour les amateurs de musiques électroniques de la Métropole.

Si Agoria ne signifie rien pour vous, voici une vidéo qui vous permettra d’en connaitre davantage sur ce DJ et peut-être que ce son vous parlera un peu plus :

Alors n’attendez plus et prenez vos billets disponibles dès maintenant sur le site officiel du Warehouse.

Curieuse et passionnée par l’art, particulièrement par la musique, Chloé vous fera découvrir à travers ses articles ses coups de cœurs musicaux ainsi que ses découvertes nantaises...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017