Amandine Morvan, originaire de Quimper, a poursuivi des études en histoire de l’art et d’archéologie à l’université de Bretagne Occidentale. Actuellement engagée dans son Master à Nantes, elle trouve dans ce projet une opportunité de mettre en pratique ses connaissances et de s’immerger dans la médiation artistique.
« Parce que c’est vrai qu’au niveau des expériences, moi je sais que j’ai déjà fait de la médiation. On est plus en milieu associatif et avec des publics très différents. Et donc là, c’est vrai qu’avoir un public qui va fréquenter les musées, connaître les œuvres, c’est aussi très intéressant. Et justement, s’exprimer en public aussi, c’est très important dans la recherche » Après une première présentation réussie, Amandine exprime sa satisfaction en soulignant que les retours du public sont au cœur de sa démarche.
« Les gens ont l’air d’avoir apprécié. Et ça, c’est le principal. Parce que je ne le fais pas que pour moi, évidemment. »
Un moment de partage avec le public nantais
L’œuvre choisie, la Camargo dansant du 18ème siècle, revêt une importance particulière. Cette toile, déjà explorée pendant sa licence, s’inscrit parfaitement dans son sujet de mémoire actuel sur le XVIIIe fantasmé dans les années 1900. Amandine souligne l’importance de la recherche et des répétitions dans la préparation de sa présentation. « Moi, je sais que je m’y suis prise à l’avance et j’ai fait des recherches. J’ai eu la chance d’avoir pas mal de documentation à la bibliothèque du musée d’ici, du musée d’art. Et donc, je pense que j’ai dû y travailler pendant une semaine peut-être, mais pas tous les jours. »
Une expérience significative pour son avenir professionnel
Quant aux attentes d’Amandine, elle espère que le public nantais développera un amour plus profond pour les œuvres souvent méconnues du XVIIIe siècle. Elle souligne également l’importance du développement de compétences orales et du partage avec le public.
« C’est des expériences, et ça ne peut qu’enrichir, on va dire, que ce soit personnellement, ou même sur mon CV, ou même professionnellement. »
Interrogée sur ses projets futurs après son master, Amandine laisse les portes ouvertes à plusieurs possibilités, reconnaissant la complexité de la question. »C’est une question compliquée, parce que c’est toujours une question de réflexion. De toute façon, quand on est dans la recherche, il y a du débouché, mais pas tant que ça, et c’est des choses qui sont très différentes. Donc, peut-être, continuer dans la recherche, ça dépendra de mon master. »
Amandine, passionnée par la médiation et la gestion d’expositions, envisage un avenir où les champs sont ouverts, prête à décider au fil du temps. Alors que « Les Étudiants à l’Œuvre » à Nantes offre une plateforme pour les jeunes talents de l’histoire de l’art, l’histoire d’Amandine s’intègre harmonieusement à son expérience d’étudiante à travers l’art et la culture.
Pour plus d’informations sur la volonté du Musée d’arts de Nantes derrière ce projet, vous pouvez lire l’article Musée d’arts de Nantes : reconnecter avec les étudiant·es en histoire de l’art écrit par Manon Duhail.