7 novembre 2023

Apprendre et partager : c’est le secret de Lisa

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

Apprendre et partager : c’est le secret de Lisa

07 Nov 2023

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

C’est une personne qui a soif de découverte et qui aime se retrouver devant un bon film au Katorza ou partager avec les autres en allant à de nombreux concerts à Stereolux. Lisa s’intéresse à l’art de manière générale et se rend régulièrement à des expositions temporaires de
la ville de Nantes. Parfois, elle aime prendre son vélo pour se promener et s’aérer l’esprit. Le sport lui permet de se canaliser dans la vie de tous les jours. Elle a pratiqué le Tennis pendant 11 ans.

Actuellement, elle est dans un dynamisme très « bouge beaucoup », curieuse et dans l’apprentissage constant notamment dans la photographie et le montage vidéo. Sa sensibilité et sa curiosité font d’elle une personne très à l’écoute qui sait être là pour les autres peu importe les moments. Son esprit de partage et sa générosité font d’elle sans aucun doute une véritable amie, une coéquipière idéale. Les obstacles rencontrés lui ont appris la résilience, chose qui l’apaise et qu’elle apprend à appliquer au quotidien.

Dans un futur, elle souhaite se rapprocher de l’audiovisuel, repousser ses limites en voyageant à travers le monde. Mais encore, entamer un projet collectif qui lui tient à cœur pour lui permettre de créer pourquoi pas de véritables documentaires. Consciente du travail à fournir, sa
persévérance lui permet de saisir les opportunités qui s’offrent à elle tout en vivant au jour le jour. Lisa a une bonne capacité rédactionnelle et se montre reconnaissante de son arrivée à Fragil. Cette toute nouvelle expérience lui permettra d’oser écrire et de prendre confiance tout
en laissant fleurir ses envies pour la création artistique.

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017