Ateliers de sensibilisation aux discriminations dans les médias

24 Avr 2016

Description

Fragil propose de vous accompagner lors d’une séquence de sensibilisation aux discriminations dans les médias : sexisme, homophobie, handiphobie, racisme…
A travers des exemples tirés de la télé-réalité, de la publicité, de clips et de jeux vidéos, les participants et participantes seront amenés à débattre des situations qu’ils jugeront discriminantes ou non.

L’objectif est de questionner les stéréotypes et comportements discriminatoires à travers les médias.

Public

Scolaire (Primaires, collèges, lycées), extra-scolaire et adulte.

Objectifs

  • S’exprimer et respecter l’expression d’autrui
  • Maîtriser l’expression de sa sensibilité et de ses opinions, respecter celles des autres ,
  • Exigence du respect de la personne de ses origines et de ses différences

Exemple d’ateliers réalisés par Fragil

Atelier de décryptage des discriminations dans les médias avec les jeunes exilés de Tamo

Atelier de décryptage des discriminations dans les médias avec les jeunes exilés de Tamo

Prendre conscience des stéréotypes dans les médias : des ateliers dans trois foyers de jeunes travailleurs à Nantes

Fragil intervient pour les semaines contre le racisme et toutes les formes de discriminations

Stéréotypes, préjugés et discriminations dans les médias avec les stagiaires BAFA du CEMEA Pays De La Loire

Chargé de projets numériques et médiatiques chez Fragil depuis 2017, musicien, auteur, monteur... FX est un heureux touche-à-tout nantais. Il s'intéresse aux musiques saturées, à l'éducation aux médias, aux cultures alternatives et aux dystopies technologiques.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017