Sollicitée par la mairie de Vallet, l’association Fragil a animé des ateliers dans les écoles Paul Eluard et Sainte Marie à Vallet.
Il était prévu de parler d’utilisation des écrans et de publicité avec les élèves de maternelles et de CP, puis d’évoquer les réseaux sociaux et l’empreinte numérique avec les les CE2 et les CM1.
Les écrans et la publicité
Les séances de 30 minutes ont débuté avec l’identification des différents écrans qu’utilisent les élèves de maternelles et de CP. Ils devaient ensuite se positionner en fonction de celui qu’ils utilisaient le plus, puis dire à quel moment de la journée ils avaient l’autorisation de les regarder. Moment révélateur pour l’équipe éducative qui lui a permis de détecter les enfants qui sont exposés aux écrans dès le matin ou le soir avant de dormir.
Un bilan suivait cette introduction en faisant témoigner les élèves sur les émotions qu’ils ressentent quand ils regardent les écrans et quand on leur dit d’arrêter. La joie dans un premier temps et, le plus souvent, de la colère dans un deuxième. Histoire de tempérer les crises que certains et certaines avouent faire quand ils doivent stopper leur visionnage, ils ont énuméré toutes les activités auxquelles ils peuvent s’adonner quand ils ne sont pas bloqués derrière un écran : dessiner, aller à la pêche, construire une cabane…
A l’aide de cartes, ils ont ensuite abordé les différents types d’images auxquels ils sont confrontés : le journal télévisé, la météo, les dessins-animés, les jeux vidéos, les documentaires animaliers et la publicité sont les cartes qui reviennent le plus souvent. Transition parfaite vers une rapide sensibilisation à la publicité à travers les notions de but, de cible et de slogan.
Les réseaux sociaux et l’empreinte numérique
Pour les élèves de CE2 et de CM1, il a surtout été question de réseaux sociaux pendant des séances d’1h30 pour chaque classe. Après un rapide panorama des réseaux les plus importants, ils ont été invités à aborder les règles qu’Instagram impose à ses utilisateurs et utilisatrices, ainsi que les droits et devoirs du réseau sur les contenus publiés sur la plateforme.
Notion suivante : l’empreinte numérique, ce que ces entreprises retiennent de nous, la récolte de données personnelles. Ils ont poursuivi la réflexion en se demandant quel était le but de cette récolte. La solution qui ne tient qu’en un mot est souvent vite évoquée : la publicité !
S’en est suivi un rapide exercice pratique autour d’une photo de sushi publiée sur les réseaux. Une manière concrète de comprendre l’utilité de la récolte de données personnelles : permettre la publicité ciblée. Cet exercice leur a aussi permis d’aborder les thèmes d’empreinte numérique, d’identité numérique et d’e-réputation.
Ces ateliers, animés en s’inspirant des outils de l’éducation populaire, ont permis d’aiguiser l’esprit critique des participants et participantes en les amenant à prendre du recul sur leur utilisation des écrans, en appréhendant les buts de la publicité et en prenant conscience du fonctionnement des réseaux sociaux.