Elisabeth Petit

11 janvier 2023

Une reconversion professionnelle vers un métier peu connu : rémouleuse à vélo

Une reconversion originale entreprise par Mélusine, une jeune trentenaire, ancienne contributrice à Fragil. Nous l’avons rencontrée pour comprendre ce qui l’a amené à cette remise en question professionnelle en choisissant ce métier peu connu qui consiste à aiguiser ciseaux, couteaux et autres outils, le faire découvrir et savoir si ce nouveau défi répond à ses attentes.

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29 janvier 2021

Le Grand Bain : à la découverte d’un nouveau tiers-lieu nantais

En France et dans la région Pays de la Loire , les tiers-lieux connaissent un succès grandissant . Mais qu’appelle-t-on tiers-lieux ? Qu’est ce que cela recouvre ? Pour le savoir nous sommes allés à la rencontre de la responsable d’un nouveau lieu ouvert en Septembre 2020 à Nantes afin de découvrir la réalité concrète de ce nouvel espace .

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7 octobre 2020

Les Récréâtrales au Grand T : à la découverte des artistes africains

En cette rentrée, après quelques mois de fermeture, les structures culturelles ouvrent leurs portes à nouveau. Pour faire suite à l’article de Fragil du 15 juin, mettant en lumière la nouvelle « programmation rêvée » du Grand T 2020/2021, il s’agit maintenant de la faire vivre, d’aller la découvrir, puisque la salle de spectacle est de nouveau ouverte au public depuis le 23 septembre, dans le respect des règles sanitaires. Pour s’y projeter plus en détail, lors d’une conférence de presse le 22 septembre le Grand T nous a proposé un focus sur le festival Les Récréâtrales Nantes, événement remarquable de cette fin d’année.

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18 juin 2020

Conférence TEDx à Nantes : un événement à découvrir !

Oser l’audace ! Déborder la curiosité ! Changer les regards ! Diffuser les connaissances ! Ouvrir les horizons ! C’est ce que nous propose l’association à but non lucratif TED (Technology Entertainment Design) qui se consacre à une échelle mondiale à la diffusion d’idées sous forme de mini conférences. En septembre 2020 à Nantes !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017