4 avril 2019
Médiathèque Jaques Demy, l’écriture d’une nouvelle page
Après 8 mois de travaux, la médiathèque Jacques Demy, a réouvert ses portes le mardi 2 avril. Fragil y était pour vous.
Passionné par les spectacles de rue et autres interventions artistiques, je souhaite vous faire partager ces moments à travers photos et écrits.
Après 8 mois de travaux, la médiathèque Jacques Demy, a réouvert ses portes le mardi 2 avril. Fragil y était pour vous.
Deuxième édition du festival Trajectoire, deuxième année pour le festival qui n’a pas désempli. Entre le château des Ducs, le théâtre Graslin, la Maison des arts de St Herblain et le Lieu Unique, le public avait le choix des expériences et des performances. Voici un tour d’horizon de ce que nous avons pu apercevoir.
Fragil s’est rendu à Jour de Fête, le festival qui a lieu tous les deux ans à St Herblain en alternance avec Soleils Bleus. Jour de fête est un festival de spectacles mêlant concerts, cirque, théâtre, et entresorts. Retours sur une des compagnies phare du festival, la Compagnie Mesdemoiselles, que nous sommes allés interviewer à la sortie de leur spectacle.
La seconde édition de l'Avant Curieux, festival de Cirque et de Rue, a eu lieu sur 4 jours, ici, à Nantes. Organisé par L’Avant Courrier et Curios, ce mini festival nous a proposé, en un temps compressé, 7 compagnies et un concert sur 5 lieux différents. De la Carrière de Saint Herblain au Solilab en passant par Place Royale, nous avons pu assister à quatre des huit spectacles proposés. Retour en images
Le 21, 22 et 23 septembre 2018 s’est tenue la 7ème édition du “Marché noir” à Rennes, un festival dédié à la micro-édition ouvert à toutes et à tous et participatif. Comme chaque année, celui-ci a lieu aux “Ateliers du Vent”. Retour en images sur cet événement riche en couleurs et...en lettres.
Passionné de théâtre de rue, j'ai voulu partager cet amour avec vous à travers ces clichés glanés dans les rues d'Aurillac et de Chalon sur Saône.
Jazzman d’origine israélienne, Avishaï Cohen s’est produit sur la scène du théâtre de la Fleuriaye à Carquefou le 30 mars dernier pour le plus grand plaisir des mélomanes venus l’écouter. Fragil y était pour vous.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017