Manon Margérard

Jeune journaliste passionnée par les voyages, la photo et le vintage, Manon s'intéresse dans son dossier numérique aux mutations de la société 2.0 dans notre quotidien.

  • "Le numérique a vraiment aidé la pornographie, car ça l’a démocratisée et ça l’a rendue normale."
15 juillet 2016

Le conseil aux clients, dernier rempart des sex-shops face au porno version numérique ?

Accessible en quelques clics, la pornographie a envahi le web avec l’arrivée du numérique. Cette révolution a démocratisé la pornographie, la rendant ainsi plus accessible et libérant les mœurs. Mais qu’en est-il pour les sex-shops concurrencés par Internet ? Fragil est allé à la rencontre de ces vendeurs atypiques afin de constater les effets du numérique sur ces fameuses boutiques.

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  • Jade Puiroux et Vincent Lhoste
8 juillet 2016

Le numérique, espoir pour les personnes handicapées

Des associations ont saisi l’opportunité de la révolution numérique afin d’améliorer le quotidien des personnes porteuses d’un handicap, en particulier des étudiants. C’est le cas à Nantes avec ThinkCode et Handisup, dont l’objectif est l’inclusion des personnes handicapées par le numérique.

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  • Conscientes du retour en force du vinyle, les grandes maisons de disques décident de sortir de plus en plus de vinyles, en rééditant de grands classiques
24 juin 2016

Vinyle : l’objet d’art face au business

Fragil est allé à la rencontre de différents professionnels de la musique afin de comprendre ce retour à la fameuse galette noire. Véritable support de la créativité, le vinyle attire les artistes. Même si les labels indépendants n’ont jamais vraiment abandonné cet objet mythique, la demande des artistes est de plus en plus importante.

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  • Le retour du vinyle
17 juin 2016

Vinyle : un retour en trompe-l’oeil

Le vinyle fait son grand retour sur le marché de la musique ces dernières années, résistant ainsi au numérique ; c’est du moins l’idée qui revient le plus souvent dans les esprits. Idée reçue, utopie ou réalité ? Fragil est allé à la rencontre de quelques spécialistes nantais de la question afin d’en savoir plus sur le fameux retour de la galette.

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  • Photo Robin Santus
27 mai 2016

Robin Santus, l’argentique dans la peau

Vietnam. Berlin. Islande. New-York... Robin Santus immortalise ses voyages en argentique. Même si le numérique est omniprésent dans sa passion, l’argentique reste pour lui le moyen d’expression le plus authentique en matière de photographie. Rencontre.

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20 mai 2016

Photo Saint-Pierre : la résistance argentique

Bertrand Hardy et Eric Perraud, de la boutique Photo Saint-Pierre à Nantes, qui ont abandonné la vente d’appareils numériques pour devenir une référence de la photographie argentique dans l’Ouest de la France. Zoom à contre-courant.

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15 avril 2016

Gentlemen du dub (not) only

Les Gentleman’s Dub Club ont enflammé la scène artistique nantaise le temps d’une soirée à l’occasion des Streets & Yards le 2 avril à Stereolux. Le groupe anglais qui a vu le jour dans un sous-sol de Leeds en 2006 a présenté son second album « The Big Smoke », sorti en novembre 2015.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017