Mélanie Carrière

Curieuse et entrepreneuse | Addict à beaucoup de choses comme les réseaux sociaux, les séries ou encore le chocolat | Ecolo engagée dans une démarche zéro déchet. • J'aime faire et découvrir mille choses à la fois. Théâtre, jeux vidéo, écologie, numérique, développement personnel, cinéma, féminisme, écriture, littérature sont autant de sujets qui me passionnent et m'intriguent.

11 octobre 2018

Quand l’art rencontre l’écologie – Valérie Pastre, comédienne engagée

Valérie Pastre est comédienne et voix-off depuis dix ans. Elle joue depuis décembre 2017 son seule-en-scène, Namasté Beaucoup, dans lequel elle retrace les étapes de sa transition écologique. Fragil l’a rencontrée cet été sur la terrasse d’un café-librairie et, à l’occasion de son retour au TNT les 19 et 20 octobre, nous partageons avec vous nos échanges, pour en apprendre un peu plus sur elle, son spectacle et sa vision de l’écologie au travers de l’art.

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3 juillet 2018

Une dixième bougie pour le Web2Day, et un pari réussi

Le Web2Day, c’est le digital springbreak de Nantes. Ce festival « tech » – mais pas que – est porté par l’association La Cantine, pôle de l’écosystème numérique nantais. Fragil y était du 13 au 15 juin, et vous livre aujourd’hui ses impressions, entre conférences, réalité virtuelle et karaoké.

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27 mars 2018

TRTFF – What can I do to make you love me ?

Du 12 au 15 mars se jouait au TU à Nantes TRTFF – What Can I Do To Make You Love Me, une pièce à la fois drôle et sensible qui tente de mettre des mots sur l’un des maux du siècle : le syndrome de l’imposteur. Une création de Colyne Morange (Stomach Company), artiste compagnon du TU. Avec Elise Lerat, Quentin Ellias, Stéphane Menti, Marc Têtedoie, Tamaïti Torlasco et Marion Thomas.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017