Patrice Molle

Contributeur de Fragil depuis 2006, Patrice (studio 67 poses) photographie pour se lier aux gens et les relier entre eux. Photographier pour aller vers l'autre, le connaître, le comprendre...

25 septembre 2019

Caravan-Sérail

Caravan-sérail est un paysage musical et chorégraphique qui questionne sur la mobilité des individus comme étant l'un des défis majeurs de notre époque. Cette proposition artistique met les individus à l'épreuve de la rencontre, de la nouveauté et de l'inattendu, dans leur chemin vers un monde meilleur. une exploration à travers le corps, la musique et la voix. La place de chaque individu et celui d'un groupe, dans un monde où la vie humaine est envisagée dans son unité. Gardons les yeux grands ouverts sur Vozolo Compagnie et son spectacle "Caravan-Sérail" qui projette une tournée en résidence sur Nantes et Angers en 2020!

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28 mars 2019

Linogravures à l’Artichaut Galerie Café

Les journées orangées d’octobre dernier assistèrent à la création d’un projet artistique inédit. Nous avons rencontré l’équipe pluriprofessionnelle de l’hôpital de jour Marguerite ainsi que ses patients pendant la réalisation des linogravures, technique enseignée par l’artiste Benjamin Guyet. Ce jeudi 7 mars, sous un soleil en déclin, Fragil s’est rendu au vernissage des œuvres achevées, à l’Artichaut Galerie Café.

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10 septembre 2018

Et tout le monde est cor-da !

Le Suprême NTM est toujours prêt à "foutre le souk". Démonstration magistrale au festival Couvre-Feu dimanche 26 août 2018 à Frossay avec un show tout en testostérone porté par le duo Kool Shen et Joey Starr. 35 ans de carrière au compteur. Des titres mythiques (pour certains) toujours d'une impressionnante acuité. De nouveaux arrangements dopés notamment par DJ Pone. Et en prime, les copains : Raggasonic, Lord Kossity, Zoxea, Nathy Boss, Busta Flex, etc. Retour en image avec Patrice Molle.

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  • Iggy Pop Photo Patrice Molle
5 août 2016

L’iguane en escale

La 25e édition des Escales de Saint-Nazaire a accueilli 48000 spectateurs en trois jours. Retour en images sur une édition notamment marquée par la venue d'Iggy Pop.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017