Scènes ouvertes à la Bouche d’air : un tremplin pour les artistes amateurs
Voilà 5 ans que la Bouche d’Air propose à des chanteurs amateurs de se produire sur scène avec 3 chansons. Seules conditions : ne pas être plus de 5 sur scène et chanter en français, si possible sur des textes originaux. Une bonne rampe de lancement pour ceux qui osent l’exercice.
«Ose ton futur» : d’un lycée de banlieue à une grande école, Cédric François s’est «accroché»
Cédric François est aujourd’hui directeur des crédits à la Caisse d’épargne Bretagne Pays de la Loire. Il fait partie du comité directeur et manage une équipe de 40 personnes. Une belle réussite pour celui qui a grandi à Argenteuil, ses premières années dans la cité du Val d’Argent.
«Ose ton futur» : Anne-Sophie Maure de Lima a réussi grâce à un « travail acharné »
Rien ne prédestinait Anne-Sophie Maure de Lima à devenir l’une des directrices du CHU de Nantes. C’est l’école de la République qui lui a permis de s’élever au dessus de la condition modeste de ses parents. Aujourd’hui, elle revendique son parcours pour en faire un exemple. Elle est la trésorière d’une association qui fait la promotion de l’excellence en Pays de la Loire et qui organise son 1er évènement à Nantes le 26 février, «Ose ton futur».
«Ose ton futur» un évènement destiné aux élèves de collège et lycée le 26 février à Audencia
Vous êtes élèves de collège ou de lycée. Vous hésitez à vous engager dans des études supérieures. Vous n’avez pas forcément le bon carnet d’adresse pour réussir. Vous redoutez l’échec. Cet évènement organisé par l’association Excellence Pays de la Loire devrait vous intéresser.
Théâtre Universitaire de Nantes : la pièce « Les enfants hiboux » donne de la voix aux enfants des rues
Qui sont ces enfants qui trainent dans les rues ? Pourquoi sont-ils abandonnés par leurs parents ? Pourquoi les accuse-t-on de sorcellerie ? Comment arrivent-ils à survivre ? Comment expliquer leur violence ? C’est à toutes ces questions que tente de répondre « Les enfants hiboux ou les petites ombres de nuit », la pièce écrite et mise en scène par le togolais Basile Yawanké, jouée jusqu’à vendredi au TU de Nantes.
La Folle Journée de Nantes : « une petite pépite de musiques singulières » voulue par son fondateur René Martin.
L’éclectisme de René Martin n’est plus à démontrer. Adolescent, il était batteur dans un groupe de rock et il écoutait beaucoup de jazz avant de s’intéresser à la musique classique et à la musique de chambre. Au festival de piano de la Roque d’Anthéron, il a fait venir des grands du jazz comme Chick Coréa et Herbie Hancok. C’est donc tout naturellement qu’il a ouvert la Folle Journée de Nantes sur le jazz. Nous l'avons interviewé à ce sujet.
Jazz à la Folle Journée de Nantes, de Schubert à Ellington il n’y a qu’un pas. 4 artistes l’ont franchi.
Schubert–Ellington, c’est tout un programme qui a donné lieu à une tournée, de l’abbaye de Noirlac aux Bouffes du Nord en passant par le Trident à Cherbourg. La Folle Journée leur offre une nouvelle scène, l’occasion de donner à Nantes un aperçu de « La belle saison ».
Jazz à la Folle Journée, Paul Lay et son trio improvisent sur Schubert un voyage dans une autre dimension
S’il est un artiste qui a le goût du décloisonnement de la musique classique, c’est bien lui, Paul Lay, l’un de pianiste de jazz les plus doués de sa génération. Il se produira pour la première fois avec son trio dans le cadre de la Folle Journée. Des concerts à ne pas manquer si l’on apprécie le mélange des influences, celle de la musique classique et celle du jazz.
Jazz à la Folle Journée de Nantes, Schubert au saxophone avec le quatuor Ellipsos
Des sons cuivrés, un souffle de modernité, des airs revisités. Avec leurs saxos, ils donnent à la musique classique une énergie jazzy. Cette année encore, ils reviennent à la Folle Journée et ils revisiteront Schubert avec leur énergie communicante.
L'édito
Touche pas à mon info !
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017