Après avoir discuté avec les spectateur·trice·s puis enjambé les rangs de strapontins, les 5 interprètes se retrouvent sur scène dans leur décor de bar à l’ancienne. Autour du comptoir, ils jouent de leur grand imper pour faire rire le public et en profite pour lancer quelques running gags dont les enfants sont vite fan. Le transistor fait des siennes, des journaux volent, leur univers est installé : les danseurs n’ont plus qu’à se mettre en jambe. Quelques chorées, passant du break au popping, s’enchaînent autour de mouvement basique en ligne ou en diagonale. C’est simple et ça fonctionne, les spectateur·trice·s sont emballé·e·s, des applaudissements se déclenchent à chaque figure plus ou moins acrobatique.
Les scènes dansées sont ponctuées d’apartés humoristiques avec le public contribuant à la création d’une réelle complicité. C’est dans une atmosphère détendue et joviale que la représentation continue, entre solo et chorégraphies collectives. Malgré un enchaînement de tableaux peu cohérent et une répétition des mouvements, l’énergie et la bonne volonté des danseurs gagnent la salle de 1000 places comblent ce soir là. Les figures légèrement caricaturées de break impressionnent les chapelain·e·s et les enfants en redemande. Ce soir-là, la compagnie de Charentes-Maritime a remportée l’adhésion de la salle avec une demi stand-up ovation et des sourires francs.
La pièce, bien que revisitée en 2017, conserve un aspect poussiéreux. Néanmoins, les danseurs ont su diffuser une belle énergie et capter l’attention du public familial réuni ce soir-là au Capellia. Cela souligne d’autant plus l’envie des spectateur·trice·s de découvrir le monde de la danse hip hop. Cette programmation a mis en lumière l’attrait du public avec une réception plus que positive à ce style de proposition, cela s’annonce donc prometteur pour les futures éditions du festival Hip Opsession Danse !
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