Originaire de Normandie, Bastien a grandi dans le vignoble nantais. Après des premiers pas en médecine, c’est finalement vers des études de géologie qu’il se dirige. Passionné du vivant et de la terre (il avoue avoir une collection de pierres depuis tout petit!), Bastien ressent le besoin de s’engager pour penser et changer le monde de demain.
Fraîchement embauché comme responsable de projet environnement dans un bureau d’étude nantais et spécialisé en énergies renouvelables, il élabore des études d’impact des sols, d’évaluation des risques et de catastrophes naturelles.
Nantes, la richesse des rencontres
Arrivé sur Nantes il y a 6 ans pour une licence puis un master de géologie, il confesse que la cité des Ducs est la ville où il est “devenu sociable”. Nous évoquons les lieux qui lui ressemblent. En tête de liste, le Macadam, club techno emblématique de la ville : selon lui “le lieu le plus inclusif de la ville”.
Celui qui se définit comme un ancien timide évoque y avoir fait de très belles rencontres et avoir vaincu son tempérament réservé au fil de longues discussions nocturnes.
S’il songeait ces derniers mois à quitter Nantes avec l’impression d’en avoir fait le tour, décrocher ce nouveau poste l’a décidé à rester. Il aborde cette nouvelle année avec une envie de renouveau.
L’objectif ? S’ouvrir à de nouvelles rencontres, chercher d’autres cercles de sociabilisation et de réflexion, bref, sortir de sa zone de confort.
Engagement militant
Une volonté de changement qui passe aussi par un engagement associatif et militant. Bastien est ainsi engagé auprès de la branche nantaise du collectif Les Soulèvements de la Terre, a commencé à participer à des maraudes avec l’association Les P’tits Gilets.
Enfin, il vient de rejoindre la rédaction de Fragil.
Pour conclure, je lui demande s’il y a un lieu nantais qu’il aimerait visiter : “La réserve du Musée d’histoire naturelle. C’est une sorte de grand hangar, avec de hauts grillages, sans inscription. C’est mystérieux… j’ai l’impression qu’il s’y cache un énorme trésor, mais peut-être que je fantasme complètement!”