Après neuf années de vie parisienne harassantes, attirée par la nature et le chant des oiseaux, Caroline décide de venir s’installer à Nantes en 2017 après avoir eu un “coup de cœur” pour cette ville dynamique et pleine de verdure. Une décision qui la force à quitter son emploi dans la communication web chez les Petits Frères des Pauvres, mais qui ne suscitera jamais chez elle de regret : malgré la taille humaine de la ville, elle y trouve un dynamisme qui permet de continuer à éveiller son appétit culturel.
Un investissement dans la vie associative nantaise
Passionnée de musique en tout genre et capable de traverser l’Europe pour assister au concert d’un musicien qu’elle admire -même si elle ne pratique pas elle-même d’un instrument- elle co-fonde en 2017 l’association “73notes” dont le but est de mettre en lumière des musicien·nes amateur·ices. Son projet favori dans l’association ? La création d’une scène musicale nomade en bois au design tout à fait original, nommée “U.folia” et réalisée en collaboration avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes et l’École Supérieure du Bois.
Bénévole dans de multiples associations (Ouest MediaLab, REEVE, Apo 33), c’est en 2022 qu’elle rejoint Fragil, média qu’elle découvre par le bouche à oreille. Intriguée, elle postule à la rédaction du magazine et redécouvre l’art de l’interview pour lequel elle développe un engouement, portée par sa curiosité de découvrir le monde qui l’entoure.
Un regard porté vers la mer
Ce qu’elle préfère à Nantes, c’est la Loire et cette idée que le fleuve la relie à la mer comme un fil invisible, madeleine de Proust qui lui rappelle son enfance à Dinan. Le mot qui lui vient lorsqu’elle pense à la ville de Nantes c’est “courant”: le courant lié à la culture et au mouvement de la marée qui monte et qui descend.
Poétesse dans l’âme, elle aime l’idée de prendre le temps de vivre, philosophie qu’elle retrouve dans les films de Yasujirō Ozu -cinéaste Japonais qui l’inspire- et qu’elle essaye d’appliquer dans son quotidien.