Arts visuels

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4 novembre 2024

« Chevaliers », l’exposition Pop Culture du château des Ducs de Bretagne

Plus de 150 objets originaux, de la Renaissance et du Moyen Âge, reflets de l'une des plus belles collections européennes et extra-européennes en la matière, sont présentés pour la première fois en France. Une exposition anthropologique qui questionne l'imaginaire de la chevalerie, encore présent aujourd'hui dans la littérature et sur nos écrans. À voir jusqu'au 20 avril 2025.

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  • Crédit Photgraphie : Laura Severi
30 octobre 2024

Camille Bloomfield, une poétesse engagée : « J’aime le militantisme joyeux »

À l’occasion du festival MidiMinuitPoésie organisé par la Maison de la Poésie les 12 et 13 octobre 2024 à Nantes, Camille Bloomfield, autrice, poète et enseignante-chercheuse, a dévoilé sa performance “Balance Ton Corps”, qui comprend son œuvre de “body poetry” Poèmes Typodermiques, faisant de son corps un véritable support d’expression.

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2 août 2024

L’exposition PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en avant des paysan.nes engagé.es

Jusqu'au 31 août, l'exposition photographique PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en valeur des paysan·ne·s engagé·es dans des pratiques agricoles écologiques et de préservation de la biodiversité. L'exposition est composée d'une vingtaine de clichés capturés par le photographe Paul Stefanaggi issus de l'ouvrage gastronomique de l'association nantaise Les Bouillonnantes "Nourrir Nantes et au-delà" paru en novembre dernier.

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28 juin 2024

Festival FilmHer : La parité « c’est toujours pas gagné »

Jeudi 27 juin au cinéma Le Concorde avait lieu le festival de cinéma féministe et inclusif FilmHer organisé par PAN! une association nantaise qui produit et accompagne des amateur.ices à créer leur propre projet audiovisuel de façon collaborative. L’après-midi, la radio Prun’ animait une table-ronde sur la représentation des femmes et minorités de genre dans le cinéma avec en invitées deux réalisatrices et une professeure en études filmiques.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017