Médias

17 mars 2025

Grabuge, un média culturel nantais en quête de stabilité

Depuis sa création en 2016, Grabuge s'est imposé comme un acteur incontournable de la culture à Nantes et en Pays de la Loire. Distribué à 25 000 exemplaires mensuels, ce magazine papier gratuit est complété par un site internet, couvrant concerts, théâtre, cinéma et autres formes d'expression culturelle. Mais après toutes ces années d'existence, Grabuge essaye d'évoluer dans un contexte souvent incertain.

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18 février 2025

Une carte collaborative pour répertorier les musiques locales par la radio SUN

Sur le site et l'application de la radio locale SUN, il est désormais possible d'écouter de la musique via une carte interactive, mettant en avant le patrimoine sonore ligérien. Un travail d'archivage et de numérisation mené depuis 2022 par la radio et ses partenaires, disponible depuis ce début d'année mais amené à encore se développer.

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26 novembre 2024

Pour « toucher un public plus large », Durance et le CPNA organisent une rencontre avec Victor Castanet

La librairie Durance, qui a l’habitude d’organiser des rencontres avec des auteur·ices, s’est associée pour la première fois au Club de la Presse Nantes Atlantique (CPNA) pour la venue du journaliste Victor Castanet qui vient de sortir une nouvelle enquête. Pour les deux structures, parler d’actualité, c’est la possibilité d’élargir son public.

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13 novembre 2024

Un format plus viable pour le magazine Les Autres Possibles

Le magazine nantais Les Autres Possibles fera paraître son 45e numéro, Les gardiens de Cordemais, le 15 novembre prochain dans un nouveau format : un livret d’une trentaine de pages. Cette nouvelle mouture permet de mieux répondre aux enjeux économiques de l’association, en plus de proposer une nouvelle ligne éditoriale.

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31 octobre 2024

« Siamo Tuttx », la nouvelle émission de la radio associative Prun’

« Siamo Tuttx », nouvelle émission de Prun', souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’antifascisme. Chaque mois, l’équipe invite des acteur·ices de la vie quotidienne pour rendre cette lutte plus accessible et inclusive. L’émission ouvre la voie à des réflexions et des actions concrètes, où chaque voix peut contribuer à un monde plus juste.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017