Dossiers

9 novembre 2023

Sarah et Nantes : un coup de cœur

Après un parcours de formation et un début de carrière l’ayant fait passer par Poitiers, Toulouse puis Paris, Sarah a déposé ses valises à Nantes depuis 5 ans. Entrepreneure en communication et événementiel, originaire d’Angoulême, elle apprécie beaucoup la capitale des Pays de la Loire et ne semble pas avoir dans l’idée d’en partir !

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7 novembre 2023

Apprendre et partager : c’est le secret de Lisa

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

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7 novembre 2023

Anouck around the world

Du haut de ses 19 ans, Anouck Fily est passé par Paris, les Emirats Arabes Unis et Nantes. Elle adore la cuisine, le tennis et la BD mais surtout le journalisme. Anouck effectue actuellement une licence information-communication dans l'objectif d'être plus tard journaliste.

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21 août 2023

Nouvelles mobilités à Nantes : notre dossier pour les questionner

Depuis quelques années déjà, des nouvelles formes de mobilité apparaissent dans les grandes villes françaises, Nantes n’y faisant pas exception. La sixième ville de France voit son agglomération transformée par une croissance des mobilités douces. En parallèle, le paysage urbain est redessiné par certains acteurs⸱ices actif⸱ves de la ville de Nantes. Tous⸱tes ayant compris les enjeux environnementaux de notre époque et la nécessité d’un changement dans nos modes de circulation.

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20 avril 2023

Le projet Doulon-Gohards, le triomphe de la nature domestiquée

Une étude pilotée par la Métropole effectuée par deux cabinets de naturalistes a permis d’identifier les espèces présentes et d’évaluer les impacts du projet d’aménagement du quartier Doulon-Gohards sur elles. Des stratégies de compensation sont prévues par les aménageur·euses.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017