Portraits de bénévoles

17 octobre 2024

Pierre Farnoud, un retour aux sources

À 33 ans, Pierre Farnoud est de retour à Nantes. Professeur d’histoire-géographie, il observe avec curiosité les changements de sa ville natale. Entre ses promenades à Chantenay, sa passion pour le backgammon et ses racines iraniennes, il explore à sa manière l’histoire et la culture.

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16 octobre 2024

Juliette reportrice en devenir

Juliette nous livre de son œil aiguisé et averti son point vue sur Nantes : comment sa soif de liberté, sa culture politique et ses idées, qu’elle souhaite exposer au monde, l’ont conduite à mener une vie pleine d’engagement à Nantes.

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15 octobre 2024

Anouck, une voyageuse à Nantes

Anouck Fily, tout juste âgée de 20 ans, est étudiante en dernière année de licence d'Information et Communication à l’UCO Nantes. Nantaise d’adoption et parisienne de naissance, elle vit jusqu’à ses 10 ans dans la capitale, avant de partir pour Dubaï et finalement venir à Nantes.

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15 octobre 2024

Marion : Nantaise un jour Nantaise toujours

Après être partie dans différentes villes pour effectuer ses études, c’est avec enthousiasme que Marion revient à Nantes,. sa ville d’origine, dont elle connaît tous les recoins pour enfin s’y installer et retrouver ses proches

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  • Zohrane, nouvelle contributrice journaliste
14 octobre 2024

À la découverte des pépites culturelles nantaises avec Zohrane

Zohrane, 26 ans, est interne à Nantes, en 10ème année de médecine. Elle a quitté Toulouse il y a 3 ans pour rejoindre la métropole afin de terminer ses études. Elle s’investit aussi généreusement dans la vie culturelle et connaît tous les lieux tendances de la ville ! Aimant l’écriture et les rencontres, c’est avec plaisir qu’elle vous partagera ses coups de cœur culturels.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017