Portraits de bénévoles

  • Domitille, Chargée de projets culturels et touristiques
9 novembre 2023

Dans la foulée de Domitille

Domitille a rejoint l'équipe de rédaction de Fragil avec une vingtaine d'autres contributrices et contributeurs en cette rentrée 2023. Pour la découvrir allongez le pas, prenez une bonne inspiration et suivez la guide pour faire de belles découvertes !

LA SUITE...

  • Caroline
9 novembre 2023

Caroline, la curiosité comme ouverture sur le monde

Avec, à son actif, 17 conférences de rédaction, 10 ateliers de perfectionnement des techniques journalistiques et autant d'articles rédigés sur ses coups de cœur culturels, Caroline, curieuse et voyageuse, s'engage avec un sourire radieux pour une nouvelle année dans l'équipe de rédaction de Fragil. 

LA SUITE...

9 novembre 2023

Doriane, perfectionniste en quête d’art et de culture

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

LA SUITE...

9 novembre 2023

Nicolas : la curiosité n’est pas un vilain défaut

Nicolas en est la preuve vivante. Multi-passionné, à l’écoute et touche à tout, il adore se nourrir des gens qu’il rencontre et partager ce qu’il pourra en retour, toujours avec ludicité. Ce fin connaisseur du hip-hop nantais – qui allait déjà à 16 ans seul à des concerts – et designer de métier affectionne sa ville natale et aime en faire découvrir de nombreuses facettes : laissez-vous embarquer par sa plume enthousiaste !

LA SUITE...

9 novembre 2023

Camille, La voix du (re)nouveau

« Une ville militante, bienveillante et synonyme de détente. » C’est avec ces quelques mots que Camille me définit son sentiment après sa première année passée à Nantes. Actuellement en transition entre la production de films d’animation et le journalisme, elle est d’ores et déjà une des voix que vous pouvez écouter sur les ondes de radio Prun’.

LA SUITE...

9 novembre 2023

Florent à la conquête du bohneur

Philanthrope made in Saint-Nazaire n’hésitant pas à réinventer sa vie, Florent est prêt à défier les conventions pour une vie plus enrichissante. Et ce sont ses passions et son engagement social qui vont l’accompagner dans cette aventure.

LA SUITE...

9 novembre 2023

Sport, musique, cinéma … voilà Numa

Numa, originaire de Rezé, entretient un lien indéfectible avec Nantes, sa ville natale. Amateur de sport, il vibre au rythme du FC Nantes à la Beaujoire. Sa passion pour la culture se nourrit grâce aux manifestations culturelles nantaises tel que, le Festival des Utopiales. Nantes est pour lui une source inépuisable d'inspiration et de découvertes.

LA SUITE...

9 novembre 2023

Aminata, une Lavalloise à la redécouverte de Nantes

Depuis le 15 septembre, Aminata a rejoint l’aventure Fragil en tant que coordinatrice de la rédaction, par le biais d’un service civique de 8 mois. Découvrez la plus polyvalente de nos contributeurices, qui écrit ses propres articles, corrige ceux des autres et organise les rendez-vous hebdomadaires au sein de notre association 100% nantaise.

LA SUITE...

9 novembre 2023

Léa, la bienveillance comme mode de vie

Léa, 19 ans, est étudiante en 3ème année de licence information-communication à Nantes. Journaliste en devenir, elle aime la création sous toutes ses formes, et possède surtout un réel attrait pour l’humain, ce qui l’a tout naturellement conduite à lancer le podcast Free Your Mind. On y échange autour des émotions, en toute bienveillance !

LA SUITE...

9 novembre 2023

Sarah et Nantes : un coup de cœur

Après un parcours de formation et un début de carrière l’ayant fait passer par Poitiers, Toulouse puis Paris, Sarah a déposé ses valises à Nantes depuis 5 ans. Entrepreneure en communication et événementiel, originaire d’Angoulême, elle apprécie beaucoup la capitale des Pays de la Loire et ne semble pas avoir dans l’idée d’en partir !

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017