Exposition

23 octobre 2024

« Repenser les imaginaires » : soirée sur les violences judiciaires

Sous le porche discret de Pol’n, l’exposition d’Ana Pich ouvre la réflexion sur les violences judiciaires. Entre les dessins saisissants des tribunaux et les témoignages d’intervenant·es, le public échange sur la souffrance des professionnel·les du droit et la place de la justice dans notre société. Le débat, qui fait salle comble, pose une question clé : comment repenser le système pour transformer la justice ?

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16 octobre 2024

L’art face aux violences judiciaires : ouvrir le débat

Ana Pich propose à Pol’n le jeudi 17 octobre une exposition de dessins d’audiences pour interroger les violences judiciaires. Accompagnée d’un débat réunissant avocat, ex-magistrates et auteur·ices, cette soirée invite à réfléchir aux dysfonctionnements du système judiciaire et à imaginer des solutions concrètes pour un changement profond.

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2 août 2024

L’exposition PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en avant des paysan.nes engagé.es

Jusqu'au 31 août, l'exposition photographique PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en valeur des paysan·ne·s engagé·es dans des pratiques agricoles écologiques et de préservation de la biodiversité. L'exposition est composée d'une vingtaine de clichés capturés par le photographe Paul Stefanaggi issus de l'ouvrage gastronomique de l'association nantaise Les Bouillonnantes "Nourrir Nantes et au-delà" paru en novembre dernier.

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18 juillet 2024

Au Grand Bain, une expo sonore pour découvrir l’histoire du lieu

Depuis le 4 juillet, la programmation estivale "Bain de Soleil" du tiers-lieu nantais le Grand Bain propose de nombreuses animations dont une exposition sonore constituée des témoignages de personnes ayant connu les anciens bains douches nantais, depuis la fin des années 1930 à aujourd'hui. Le collectif Globe Conteur, qui s'est chargé de recueillir l'ensemble des témoignages, revient sur la création de ce projet.

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10 juin 2024

Chat noir Chat blanc + Bengal, une expo pas banale !

Tout au long du mois de juin, vous pouvez découvrir au CafK la première exposition commune de Margaux et Antoine, deux artistes nantais·e·s. Le thème de celle-ci, "Le verre à moitié" (complétez selon votre humeur du moment) laisse les pensées des spectateur·rice·s vagabonder au gré des œuvres. Pour Fragil, retour sur la conception de cette expo.

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29 mai 2024

Femme Vie Liberté Nantes : entre craintes et espérances après la mort du « boucher de Téhéran »

Près d'une semaine après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi, Fragil est allé à la rencontre de deux membres du collectif Femme Vie Liberté Nantes qui présente jusqu'au 30 mai à Cosmopolis l’exposition “L’Iran en révolution 1979-2024”. Au cours de cet échange, iels nous ont parlé de celui qu'on appelait "le boucher de Téhéran" et de leurs sentiments sur ce qui est à venir en Iran.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017