Exposition

1 mars 2021

Exposition Golden Age – Entretien avec la street artiste nantaise LadyBug

LadyBug, c'est l'artiste à l’initiative de la résidence artistique Golden Age à Orvault. Les travaux des 28 protagonistes ont fleuri sur les murs d’une grande maison en novembre, bientôt rénovée en lieu partagé pour personnes âgées. Fragil vous propose un entretien avec la porteuse de ce beau projet, sur son parcours et ses influences artistiques.

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22 février 2021

Exposition Golden Age – l’abondance du street art

C’est à Orvault que l’exposition Golden Age a pris place, sur les murs d’une grande maison à deux étages. Dans chaque pièce, la marque des 28 artistes ayant pris part à la résidence autour du thème éponyme, à l’initiative de la street artiste nantaise LadyBug.

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16 février 2021

Pour l’amour de l’art : une exposition engagée dans les rues de Nantes

Suite à la décision du gouvernement en décembre 2020 de fermer les lieux d'exposition ouverts au public face à la pandémie, une exposition à ciel ouvert "Pour l'amour de l'art" est organisée par une quarantaine d'artistes auteurs pour exprimer leur colère. Durant cette journée de collage, Fragil a suivi quatre artistes qui souhaitent sensibiliser le public à la détresse du milieu culturel.

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5 février 2020

Guerrières, une exploration dans l’univers de Tanguy Malik Bordage

Les mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 janvier, Tanguy Malik Bordage et ses comédiens ont présenté la maquette du futur spectacle du metteur en scène, compagnon du Théâtre Universitaire. 45 minutes de tableaux s'enchaînant les uns aux autres pour laisser entrevoir un univers qu'on retrouvera au mois d'octobre pour cinq représentations au TU. Une ébauche plus que prometteuse...

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3 octobre 2019

Disgusting Food Museum : vous en reprendrez bien un peu ?

Disgusting Food Museum prend ses quartiers au Hangar à bananes du 25 septembre au 3 novembre 2019. Cette exposition venue de Suède (Malmö) présente 80 des aliments considérés comme les plus dégoûtants au monde. Une illustration originale de la dimension culturelle de l’alimentation et une invitation à revoir nos conceptions de ce qui est mangeable ou pas.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017