Musique

10 septembre 2018

Et tout le monde est cor-da !

Le Suprême NTM est toujours prêt à "foutre le souk". Démonstration magistrale au festival Couvre-Feu dimanche 26 août 2018 à Frossay avec un show tout en testostérone porté par le duo Kool Shen et Joey Starr. 35 ans de carrière au compteur. Des titres mythiques (pour certains) toujours d'une impressionnante acuité. De nouveaux arrangements dopés notamment par DJ Pone. Et en prime, les copains : Raggasonic, Lord Kossity, Zoxea, Nathy Boss, Busta Flex, etc. Retour en image avec Patrice Molle.

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5 septembre 2018

Les Escales de l’émotion

Les 27èmes Escales ont fait vibrer le port de Saint Nazaire les 27, 28 et 29 juillet derniers. Fragil vous présente ses coups de cœur, en compagnie de Gérald Chabaud, le programmateur du festival.

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26 juillet 2018

Dub Camp 2018 : Big Up !

Le Dub Camp 2018 a fait vibrer le lac de Vioreau les 19, 20, 21 et 22 juillet derniers. La culture Sound System a réuni plus de 50 crews et des milliers de festivaliers sous un seul mot d’ordre : Big Up ! Retour sur ces quatre jours de festival.

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16 juillet 2018

Motocultor 2018 : St Nolff va trembler les 17,18 et 19 Août !

Depuis 2007, le Motocultor Festival fait trembler les terres du pays vannetais. Pour cette édition le festival de musiques extrêmes s'offre, une fois de plus, la programmation de grosses pointures du style. Tour d'horizon des têtes d'affiches qui joueront les 17,18 et 19 Août prochain à Saint-Nolff.

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14 juillet 2018

Dub Camp 2018 : la culture sound system au Lac de Vioreau !

Considéré comme le plus grand rassemblement de sound-systems en Europe, le Dub Camp festival fêtera cette année sa 5ème édition. Quatre jours de musique du 19 au 22 juillet sur le site du Lac de Vioreau, un événement incontournable pour tous les fans de culture sound-system ! Fragil a eu la chance de s’entretenir avec Olivier Bureau, programmateur du festival et directeur de l’association Get Up !, organisatrice du Dub Camp.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017