Société

27 mars 2024

Le festival Handiclap « par tous.tes et pour tous.tes » revient pour sa 37 ème édition

Le festival Handiclap revient pour sa 37ème édition du 28 au 31 mars prochain au Parc des Chantiers. Concerts, théâtre, exposition, dessin… ce projet porté par l’APAJH 44 propose une programmation accessible et pour toustes en collaboration avec des partenaires culturels nantais. Au cœur de ce projet, Loélia, en service civique depuis septembre 2023, nous raconte son engagement dans l’organisation de ce festival.

LA SUITE...

26 mars 2024

27 Mars : Conférence de Justine Masika Bihamba organisée par la Fondation des Femmes

Mercredi 27 mars, à l’École de sage-femmes au CHU de Nantes, l’autrice et activiste Justine Masika Bihamba viendra parler de son nouveau livre "Femmes debout face à la guerre", qui évoque les violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes dans l’est de la République du Congo. Cette conférence rare est organisée par la Fondation des Femmes Nantes en lien avec l’association les Fameuses.

LA SUITE...

25 mars 2024

La Fresque du sexisme, un outil pédagogique et collaboratif

Deux semaines après la journée internationale des droits des femmes, nous partons à la découverte de la Fresque du sexisme, un outil dont le but est de donner des clés pour bâtir une société plus égalitaire. En analysant la mécanique de notre système sexiste actuel, les situations rencontrées au quotidien et les réponses à apporter, les participant⸱e⸱s à cette Fresque unissent leurs forces pour l'égalité des sexes.

LA SUITE...

15 mars 2024

COP régionale à Nantes : Entretien avec William Aucant, conseiller régional du groupe Ecologie ensemble

Ce vendredi 15 mars a lieu la COP des Pays de la Loire dans l’objectif d’établir une feuille de route pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver la biodiversité du territoire à l’échelle de la région. William Aucant, conseiller régionale du groupe politique l’Ecologie ensemble, a accepté de répondre à Fragil pour nous donner son avis et ses attentes concernant cette COP régionale.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017